La fin de Dune se durcit – Robert Pattinson endosse l’antagoniste métamorphe du grand final de Villeneuve

ACTUALITÉS CINÉMA – Robert Pattinson rejoint officiellement Dune: Part 3 et prête ses traits à un adversaire d’une rare complexité, tandis qu’une conspiration contre l’empereur messianique d’Arrakis s’ourdit dans l’ombre.

 

Après des mois de rumeurs, l’acteur a confirmé sa participation au chapitre conclusif de l’adaptation de Frank Herbert par Denis Villeneuve. Les lecteurs l’auront reconnu: il incarne Scytale.

En promotion de Die My Love avec Jennifer Lawrence, il a confié à IndieWire les conditions de tournage en plein désert. « Sur Dune, il faisait tellement chaud que j’ai cessé de tout remettre en question », plaisante-t-il. « Étrangement apaisant… comme si le cerveau passait en veille. »

Après avoir marié spectacle et réflexion dans Dune (2021) puis Dune: Part Two (2024), Villeneuve adapte le Messie de Dune (1969). Sortie prévue le 18 décembre 2026, avec l’ambition de clore une fresque qui a redéfini la SF au cinéma.

 

Scytale – le trompe-l’œil qui défie l’ordre établi

 

Dans la mythologie d’Herbert, Scytale est un Danse-Visage du Bene Tleilax, caste secrète rompue à la bio-ingénierie et aux manipulations génétiques. Il peut remodeler son corps et sa voix à volonté, jusqu’à se faire passer pour n’importe qui avec une précision déconcertante.

Parmi les siens, il est d’exception. Né Shuurfak rai Shedler sur Tleilax, il conjugue intelligence, charisme et talent inégalé pour la métamorphose. Son rôle dans le complot visant Paul Muad’Dib Atréides – incarné par Timothée Chalamet – illustre la détermination tleilaxu à tordre le destin.

Dans le Messie de Dune, Scytale fédère Bene Gesserit, Guilde Spatiale et Tleilaxu pour renverser l’empereur. Manipulateur caméléon et figure tragique, il recourt aux sciences interdites et aux gholas – clones capables de retrouver les souvenirs de vies antérieures – repoussant les frontières de l’identité.

 

Pourquoi Pattinson est le bon choix

 

De The Lighthouse à The Batman, Pattinson excelle à mêler fragilité et menace – l’exact équilibre qu’exige Scytale. Ce n’est pas un méchant de carton-pâte, mais l’incarnation du changement permanent, physique et moral, qui fait de la dissimulation son arme.

Depuis Twilight, il alterne des paris audacieux entre cinéma indépendant et superproductions – Tenet, The King. Travailler avec Villeneuve influence, dit-il, sa façon de bâtir un rôle, signe possible d’un nouveau tournant.

 

Clore une trilogie déjà majeure

 

Avec Dune: Part Three, Villeneuve veut achever l’une des visions les plus ambitieuses et fidèles de l’œuvre d’Herbert. Après l’accueil critique et le succès au box-office – le deuxième volet dépassant 715 millions de dollars – la conclusion s’annonce riche en intrigues politiques et dilemmes moraux.

Timothée Chalamet, Zendaya, Rebecca Ferguson, Javier Bardem, Florence Pugh et Léa Seydoux rempilent. Mais l’arrivée de Robert Pattinson en Scytale pourrait faire basculer le récit vers une dimension inédite autour du pouvoir, de la foi et de la corruption. Dune parle d’abord de métamorphoses – des hommes, des empires, des idées. Confier le maître du changement à un acteur caméléon est un symbole idéal pour l’ultime acte. Sortie le 18 décembre 2026.

Source : 3djuegos

Spread the love
Avatar photo
theGeek is here since 2019.

theGeek Live