ACTUALITÉS CINÉMA – L’interprète de Yennefer dans The Witcher (Netflix) explique qu’elle n’a jamais cru à un arrêt pur et simple de la série après le départ de Henry Cavill – quand bien même certains fans estiment, au vu des notes sur Rotten Tomatoes, que l’aventure est déjà pliée.
Le retrait de Henry Cavill du rôle de Geralt dans l’adaptation en prises de vues réelles de The Witcher a été un choc pour ses admirateurs et pour une partie – pas la totalité – des lecteurs de l’œuvre d’Andrzej Sapkowski. L’annonce immédiate de Liam Hemsworth a garanti la continuité, mais après les audiences de la saison 3, une question s’imposait: l’équipe a-t-elle craint une annulation anticipée? Pour Anya Chalotra, absolument pas.
Comme l’a résumé The Guardian: « Quand Cavill est parti, avez-vous pensé que c’était peut-être la fin? Un énième fantasy abandonné à mi-parcours? » La comédienne répond: « Non, pas vraiment. J’ai toujours su que nous continuerions. Avec tout l’amour porté au matériau d’origine, on savait que ça irait plus loin. J’étais impatiente de voir où irait Yennefer, c’est sûr. » Au vu du statut de The Witcher parmi les grandes priorités de Netflix ces dernières années, la confiance de l’actrice britannique paraît logique.
Rappelons d’ailleurs que les responsables du show ont rapidement désamorcé les inquiétudes: à l’instar de James Bond ou de Batman, Rivia Geralt est un personnage que plusieurs acteurs peuvent endosser. Certes, changer d’interprète en plein milieu d’une adaptation de Batman reste rare (techniquement, Batman Forever avec Val Kilmer flirte avec l’univers Burton lancé par Michael Keaton – mais restons sur Geralt aujourd’hui).
« Il comprend les gens. Il comprend cet univers. »
Et la rencontre Chalotra–Hemsworth? Pas de bizutage ni de plaisanteries lourdes: « On ne voulait pas être trop intenses », sourit-elle. « On voulait simplement faire de la place à Liam. Il comprend les gens. Il comprend cet univers. Il s’est intégré avec une vraie aisance. C’était très simple. » Même son de cloche chez Lauren Schmidt Hissrich, showrunneuse de The Witcher, et chez Freya Allan (Ciri): l’Australien semble avoir conquis tout le monde.
Le public pourrait bien l’adopter aussi – même si ce n’est pas Henry Cavill. Son jeu diffère, en bien comme en mal, et ce décalage surprend davantage quand on arrive déjà à la saison 4 d’un arc prévu sur cinq parties. Quelles qu’en soient les raisons, le départ de l’ex-Superman s’apparente à un revers pour Netflix, et une partie du fandom le signale via les notes – parfois par du « review bombing » – sur Rotten Tomatoes et IMDb. Dans quelques jours, on verra ce que disent les audiences.
