« Quelqu’un devrait dire ça à Nintendo. » Tandis que Phil Spencer défend une vision plus ouverte avec l’ASUS ROG Ally, Mike Ybarra rappelle que Nintendo a brillé en misant sur des exclusivités selon une logique de risque et de récompense.

Ces derniers mois, Xbox a bousculé le secteur : sous la bannière « tout est Xbox », davantage de jeux arrivent sur PC, PlayStation et Nintendo. Dans le même temps, la présidente de la division, Sarah Bond, a qualifié les exclusivités de « dépassées », déclenchant un débat en ligne.

Mike Ybarra, ex-dirigeant de Blizzard, a réagi sur X à une vidéo de CharlieIntel où l’on entend Bond : « Quelqu’un le dise à Nintendo. » Sous-entendu : la firme de Kyoto continue d’exceller grâce à ses exclus sur Switch et future Switch 2.

Nintendo est-elle ringarde ou championne du risque calculé ?

À ceux qui voient Nintendo comme nostalgique et rétrograde, Ybarra répond que la société a enchaîné les jeux d’exception tout en prenant des risques — certains échecs, puis de solides retours. Loin d’être « vieux jeu », c’est le pur risk and reward.

Ybarra critique de longue date l’approche « tout est Xbox » de Microsoft, estimant qu’il faut soit oser des exclus marquantes, soit assumer un rôle d’éditeur multi-plateforme.

Qui pilote les choix controversés d’Xbox ?

Des rapports évoquent un objectif de marge ambitieux : 30 % pour l’activité jeu — au-dessus des standards. Ce cap aurait été fixé par la directrice financière Amy Hood, dont l’équipe prend un rôle croissant dans la stratégie gaming.

Sources : 3djuegos