Le rockstar du jeu vidéo japonais s’en est allé : Tomonobu Itagaki, créateur de Ninja Gaiden et Dead or Alive, est décédé à 58 ans

Le légendaire créateur japonais Tomonobu Itagaki, connu pour avoir donné vie à Ninja Gaiden et Dead or Alive, est décédé à l’âge de 58 ans. Génie créatif et provocateur notoire, il laisse derrière lui une empreinte indélébile dans l’histoire du jeu vidéo.

 

Bien qu’il se soit éloigné de l’industrie ces dernières années, Tomonobu Itagaki fut l’une des figures les plus marquantes du jeu vidéo dans les années 1990 et 2000. Véritable « rock star » du développement, célèbre autant pour ses insultes envers ses rivaux que pour ses chefs-d’œuvre vidéoludiques. On lui doit des titres emblématiques comme Dead or Alive et Ninja Gaiden sur Xbox, qui ont redéfini le genre de l’action. Aujourd’hui, le monde du jeu vidéo pleure sa disparition à 58 ans.

 

« Je suis fier d’avoir combattu jusqu’au bout, en suivant mes convictions. »

 

Son décès a été annoncé sur sa propre page Facebook. « Mes derniers mots. La flamme de ma vie est sur le point de s’éteindre. » – pouvait-on lire dans le message publié par un proche. « Si ce message apparaît, cela signifie que je ne suis plus de ce monde. Ma vie fut une lutte permanente. J’ai souvent gagné. J’ai aussi causé des ennuis. » Itagaki était connu pour son tempérament explosif et sa rivalité-amitié surréaliste avec le créateur de Tekken. « Je suis fier d’avoir combattu jusqu’au bout, en suivant mes convictions. Je ne regrette rien. Ce qui me peine, c’est de ne pas avoir pu offrir de nouveaux jeux à mes fans. Je suis désolé. C’est la vie. »

 

De la gloire à l’oubli

 

La carrière d’Itagaki s’est brutalement interrompue. Après le triomphe de Ninja Gaiden 2 sur Xbox 360 – réédité récemment sous le titre Ninja Gaiden Black 2 – il a quitté Team Ninja et a commencé à travailler avec THQ sur un projet multiplateforme. Mais la faillite de l’éditeur a anéanti le rêve. Nintendo a finalement repris le concept et en a fait Devil’s Third, un jeu imparfait mais original, dont la version en ligne a trouvé un certain succès. Malheureusement, ce fut le dernier titre du maître japonais, un échec qui l’a profondément marqué.

Avec Valhalla Games, il a également supervisé Samurai Jack: Battle Through Time en tant que « conseiller suprême », et travaillait dernièrement sur un jeu NFT nommé Warrior. Une fin de carrière discrète pour un créateur flamboyant, dont l’héritage demeure immortel : les Ninja Gaiden et Dead or Alive resteront à jamais des monuments du jeu d’action. Repose en paix, maître.

Source : 3djuegos

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