Selon le PDG d’OpenAI, il faut miser sur TSMC plutôt que sur Intel !

ACTUALITÉS TECH – Sam Altman estime que les géants de la tech devraient continuer à s’appuyer sur TSMC au lieu de s’allier à Intel, même s’ils collaborent déjà avec Nvidia.

 

Le PDG d’OpenAI, C, a récemment donné son avis sur la question de savoir si les grandes entreprises technologiques devraient envisager Intel comme alternative à TSMC. Selon lui, il vaut mieux continuer à travailler avec le géant taïwanais. L’idée qu’Intel puisse devenir un concurrent viable de TSMC dans la fabrication de semi-conducteurs a gagné du terrain, notamment après l’annonce d’une collaboration entre Intel et l’administration Trump. Des figures de l’industrie comme Jensen Huang (PDG de Nvidia), Lisa Su (PDG d’AMD), Jim Keller et Sam Altman ont été interrogées sur le sujet. Alors que la plupart ont répondu avec prudence, Altman a été plus direct dans son entretien avec Stratechery.

Selon lui, le problème vient du fait que Nvidia et AMD dépendent toutes deux de TSMC pour leurs composants, créant ainsi un goulot d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement des semi-conducteurs. Interrogé sur la nécessité d’élargir le marché, Altman a déclaré qu’il préférerait que TSMC augmente simplement ses capacités de production. Plutôt que de multiplier les fournisseurs, il estime que l’effort doit porter sur les investissements de TSMC dans l’expansion de sa capacité.

Bien qu’OpenAI ne soit pas impliquée directement dans la fabrication, l’entreprise développe actuellement une puce d’intelligence artificielle spécifique utilisant la technologie 3 nm de TSMC. Compte tenu de sa connaissance approfondie de la chaîne d’approvisionnement, l’avis d’Altman sur les services de production d’Intel est fondé. Néanmoins, il ne s’agit pas d’un rejet total : ses propos montrent qu’OpenAI préfère un partenaire stable et durable plutôt qu’une stratégie d’approvisionnement multiple.

La PDG d’AMD a également été interrogée sur la possibilité d’utiliser Intel comme partenaire industriel et a donné une réponse mitigée. Les géants de la tech ont compris qu’investir dans la production américaine est un objectif à long terme et que la dépendance exclusive à TSMC ne suffira pas. Le géant taïwanais aura besoin de temps et d’une logistique solide pour transférer une partie de sa production vers les États-Unis. Pour alléger les contraintes actuelles, un deuxième partenaire — qu’il s’agisse d’Intel ou de Samsung — sera nécessaire.

Les entreprises du secteur observent donc de près les performances du nœud Intel 18A en termes d’efficacité, de performance et de volume de production. Ces résultats détermineront si Intel Foundry Services est capable de devenir le porte-étendard de la fabrication de semi-conducteurs aux États-Unis.

Source : WCCFTech, Stratechery

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