ACTUALITÉS TECH – En échange, la société dirigée par Sam Altman intégrera la nouvelle plateforme d’IA Vera Rubin de Nvidia dans son infrastructure.
La demande en puissance d’IA ne faiblit pas, et Nvidia conclut des partenariats de plusieurs milliards pour accroître ses capacités et offrir les meilleures solutions à ses clients. À peine une semaine après un accord majeur avec Intel, la société de Jensen Huang a annoncé fournir 100 milliards de dollars de puissance de calcul à OpenAI, avec au moins 10 gigawatts de systèmes Nvidia installés pour son infrastructure de nouvelle génération.
Le partenariat se concentre sur Vera Rubin. OpenAI prévoit d’acquérir des clusters Rubin, soit la configuration NVL144, soit la nouvelle plateforme Rubin CPX. Cet accord stratégique fait d’OpenAI l’un des clients exclusifs de Rubin, donnant accès à l’une des plateformes les plus puissantes du marché. Depuis plus de dix ans, Nvidia et OpenAI se stimulent mutuellement, du premier supercalculateur DGX à l’essor de ChatGPT. Cet investissement de 10 gigawatts marque une nouvelle étape dans l’évolution de l’intelligence artificielle.
Production, volumes et perspectives
Selon les estimations de consommation énergétique, l’accord pourrait représenter jusqu’à 40 000 racks Rubin pour OpenAI — un chiffre énorme pour un produit pas encore en production de masse. La gamme Rubin entrera en production au second semestre 2026, permettant à OpenAI et à d’autres entreprises d’y accéder en même temps. Rubin apporte des innovations majeures par rapport à Blackwell.
La différence avec Intel est frappante : pour Intel, l’investissement de Nvidia ressemblait davantage à une bouée de sauvetage, tandis que pour OpenAI, il s’agit d’une véritable manne. À long terme, Nvidia vise à intégrer modem 5G, Wi-Fi et Bluetooth dans une seule puce, afin d’optimiser l’espace et l’efficacité énergétique.