The Elder Scrolls III: Morrowind: comment le livre osé du jeu a-t-il pu passer? [VIDEO]

Le RPG culte de Bethesda Game Studios contient un ouvrage aux thèmes grivois qui, selon Todd Howard, n’aurait jamais dû apparaître dans le jeu s’il l’avait remarqué.

 

Filmdeg Miniatures est une chaîne YouTube animée par Tom Evans, dédiée aux entretiens avec des personnalités marquantes de l’industrie vidéoludique. Evans a récemment publié une vidéo de huit heures (!) consacrée à Morrowind, dans laquelle les créateurs du RPG fantastique se remémorent le développement du jeu. Parmi les intervenants figure Mark Nelson, scénariste et concepteur de quêtes, responsable de certaines parties des extensions Tribunal et Bloodmoon, ainsi que de la conception du village de départ, Seyda Neen. On lui doit aussi Tarhiel, le magicien qui s’écrase littéralement devant le joueur au tout début de l’aventure.

Il est également l’auteur du fameux The Lusty Argonian Maid – un texte humoristique et suggestif qui est devenu, au fil des années, un élément central de l’identité de la saga The Elder Scrolls. Dans un univers saturé d’ouvrages sérieux traitant d’histoire, de théologie ou de philosophie, découvrir une petite comédie érotico-burlesque relevait de la surprise bienvenue. Pourtant, si Todd Howard, directeur du projet Morrowind, avait mis la main dessus, elle n’aurait sans doute jamais été publiée.

« Honnêtement, je ne me souviens même plus pourquoi je l’ai écrit. Probablement après un happy hour, pour être franc. Comme personne ne faisait attention, on pouvait insérer n’importe quoi dans le jeu. La règle de Todd a toujours été : “L’humour n’a pas sa place dans les jeux.” C’est la règle de Todd. Donc, évidemment, cela voulait dire : “L’humour n’a pas sa place dans les jeux… sauf si Todd ne le remarque pas.” C’est ainsi qu’est né The Lusty Argonian Maid. J’avais sans doute besoin d’une pause après avoir rédigé des trucs ennuyeux, et je me suis dit : ‘Tiens, je vais écrire une petite histoire idiote,’ » a raconté Nelson.

Il a ajouté : « Pour la moitié de l’équipe, c’était leur tout premier jeu. C’était de la folie. Un vrai projet de passionnés. Il n’aurait jamais dû voir le jour. C’était stupide. Il n’aurait pas dû non plus connaître le succès. Mais par un heureux concours de circonstances, les bonnes personnes étaient présentes au bon moment, prêtes à se donner à fond, et le résultat fut ce jeu. »

L’existence même de Morrowind apparaît donc encore plus incroyable qu’on ne l’imagine, surtout si l’on considère l’inexpérience du petit groupe de développeurs à l’époque.

Source : PCGamer

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