Le RPG de Warhorse propose désormais une fin alternative, accessible uniquement si vous anéantissez une armée entière en solo.
L’équipe de Dan Vávra semble s’être inspirée de Cyberpunk 2077, qui contient lui aussi une fin secrète obligeant le joueur à affronter seul l’épreuve finale. Dans ce jeu, V est déjà une véritable machine à tuer. Ce n’est pas le cas de Henry, protagoniste de Kingdom Come: Deliverance, davantage présenté comme un jeune paysan attachant. Pourtant, grâce au patch 1.4 de Kingdom Come: Deliverance 2, un nouveau dénouement secret attend ceux qui réussissent à décimer l’armée ennemie à eux seuls.
D’après une découverte publiée sur Reddit, cette fin cachée peut être déclenchée durant la mission The Lion’s Den, où Henry infiltre le camp du roi Sigismond afin de résoudre un meurtre. Normalement, la mission repose sur l’infiltration, l’enquête et les compétences sociales. Mais si Henry opte pour une approche à la Rambo, il peut simplement entrer dans le camp, dégainer son épée et ne laisser aucun survivant. Une fois suffisamment de soldats éliminés, un nouvel écran de fin apparaît, indiquant que vous avez changé le cours de l’histoire : Sigismond a perdu son armée et retourne en Hongrie couvert de honte.
Le jeu précise ensuite qu’Henry vécut heureux comme l’héritier légitime de Sir Radzig, reconnaissance confirmée par le roi Wenceslas. Mais en 1416, Henry et son père se rendent à Kuttenberg, où l’histoire bascule. Cette année-là, le véritable Racek Kobyla de Dvorce—qui a inspiré le personnage de Radzig—fut littéralement mis en pièces par des paysans dans une auberge de Kuttenberg. Racek était un partisan de Jan Hus, agitateur théologique qui osa critiquer le catholicisme, un peu comme un précurseur de Martin Luther. Les paysans catholiques de Kuttenberg, furieux, le déchirèrent et piétinèrent ses restes dans la rue. Dans cette fin alternative, Henry aurait bien pu être témoin de ce drame aux côtés de son père.
Source : PCGamer