Sony a publié ses résultats financiers trimestriels, dévoilant comment se sont portées les ventes hardware et software de la PlayStation 5.
Au 30 juin, Sony avait expédié 80,3 millions de PlayStation 5 aux magasins. Lors du trimestre précédent (entre avril et juin), 2,5 millions de consoles ont été livrées, soit un progrès minime par rapport aux 2,4 millions du même trimestre l’an dernier. Impossible de savoir quelle part de ces 2,5 millions correspond à la PlayStation 5 Pro ; même flou pour la Switch de Nintendo, dont les chiffres ne distinguent pas entre les modèles de base, Lite et OLED.
Sur cette période de trois mois, 65,9 millions de jeux PlayStation 5 et PlayStation 4 se sont vendus. (Sony ne publie plus les chiffres des ventes de la PS4 depuis longtemps.) Cela représente une progression conséquente de 12,3 millions : l’an passé, ce total n’était que de 53,6 millions. Les jeux first-party ont atteint 6,9 millions d’exemplaires, contre 6 millions l’an dernier (soit 0,9 million de plus). La part du PlayStation Store poursuit sa progression : les ventes dématérialisées représentaient 80 % du total l’an dernier, contre 83 % aujourd’hui. Les jeux sur disque ne tiennent donc plus la route, ce qui freine aussi le marché de l’occasion (un objectif partagé par la plupart des fabricants de consoles et éditeurs).
Sony n’a pas communiqué le nombre d’abonnés PlayStation Plus depuis longtemps, donc aucune donnée à ce sujet. À la place, la société donne le nombre d’utilisateurs actifs mensuels du PlayStation Network, naturellement plus élevé car il ne nécessite aucun abonnement. Au 30 juin, ce chiffre atteignait 123 millions, soit 7 millions de plus qu’il y a un an (116 millions en 2024).
En résumé, Sony doit se ressaisir : ces résultats sont loin d’être flamboyants. Des exclusivités marquantes seraient nécessaires, sinon la sortie de la Nintendo Switch 2 risque de détourner l’attention.
