ACTUALITÉS TECH – Un nouveau procès fait trembler Mark Zuckerberg : Meta est accusé d’avoir utilisé des milliers de vidéos pornographiques piratées pour entraîner ses modèles d’IA. Les plaignants affirment que Meta a distribué ce contenu durant des années à des fins lucratives.
Meta s’impose comme l’un des géants de l’intelligence artificielle, Mark Zuckerberg ayant mis de côté son rêve de métavers pour miser sur l’IA. Mais une nouvelle plainte révèle que la firme aurait franchi de graves limites éthiques et légales pour entraîner ses modèles.
Comme le rapporte Ars Technica, Meta est accusée d’avoir piraté et partagé des vidéos pour adultes sur BitTorrent afin de les exploiter dans la formation de ses IA. Selon la plainte, Meta aurait violé les droits d’au moins 2 396 films pour adultes depuis 2018, en partageant activement ces fichiers pendant des jours, voire des semaines. Plusieurs indices relient Meta à l’utilisation et à la diffusion de ces contenus.
Les véritables intentions de Meta
Certaines adresses IP utilisées renvoient directement à Meta, d’autres à des employés, et quelques-unes restent anonymes. Meta est donc accusée d’avoir diffusé du contenu sexuel sans aucun contrôle d’âge, permettant potentiellement un accès à des mineurs, même dans des pays où la législation est stricte.
La plainte détaille la création d’un « réseau secret » de six clouds privés pour dissimuler les activités illicites. Strike 3 Holdings affirme avoir identifié au moins 47 adresses IP de Meta liées à ce piratage, et plus de 100 000 transactions de distribution illégale. Une adresse IP appartenait même au domicile d’un employé, preuve d’opérations hors du site de l’entreprise.
Selon les plaignants, Meta aurait utilisé la pornographie comme « monnaie d’échange » sur BitTorrent pour accélérer ses collectes de données et, potentiellement, développer des générateurs vidéo sexuels dopés à l’IA. Strike 3 Holdings réclame des dommages, une injonction et la suppression de tout contenu litigieux des modèles d’IA de Meta.
Source : 3djuegos
