Cloud Imperium Games (CIG) frôle le ridicule : treize ans après le lancement du projet, la version 1.0 de Star Citizen reste introuvable, remplacée par un programme de parrainage flambant neuf.
Début 2025, Chris Roberts, PDG de CIG, affirmait que le studio était « plus proche que jamais » de concrétiser le rêve que beaucoup jugeaient impossible : la sortie officielle de la version 1.0 de Star Citizen. Mais sans fournir de calendrier. Depuis ses débuts en financement participatif, le projet a récolté plus de 800 millions de dollars. Officiellement en alpha, le jeu continue cependant à générer des revenus via des accès payants, des abonnements, du merchandising, et surtout la vente de vaisseaux hors de prix. Dernière idée en date : un programme de parrainage repensé pour transformer les fans en véritables recruteurs.
Il y a toujours eu un parfum de mystère autour de Star Citizen, mais ce nouveau programme donne l’impression que le jeu exploite de plus en plus les dynamiques sociales à la manière des systèmes pyramidaux. Ce système, lancé le 2 juillet, permet de suivre les progrès des parrains, avec des étapes à franchir, des récompenses à débloquer, et des classements où les plus investis peuvent comparer combien de nouveaux venus ils ont attirés.
Lors d’une session Q&R, CIG a utilisé un terme marketing intrigant : les « Prospects » – des joueurs qui ont utilisé un code de parrainage sans encore acheter de pack. CIG affirme que tous ces prospects finiront par acheter. En retour, le studio promet des récompenses plus fréquentes et significatives, comme des cosmétiques ou la possibilité de gagner des vaisseaux prestigieux. Typiquement CIG. Le gros lot ? Le MISC Raptor, toujours en développement et qui ne sera livré que plus tard, malgré sa présence sur l’échelle des récompenses.
Roberts avait promis que le jeu approchait de la ligne d’arrivée. La version 1.0 devait marquer l’aboutissement du contenu et des fonctionnalités pour une sortie commerciale. Plus d’un an après, Star Citizen reste en alpha. Roberts avait assuré que ce n’était pas un rêve irréalisable, et que cela ne prendrait pas 10 à 20 ans. Mais nous y arrivons lentement, mais sûrement…