La réalité honteuse : les employés d’EA gagnent moins qu’en 2023, alors que le PDG Andrew Wilson décroche un salaire record en pleine vague de licenciements. L’écart salarial chez Electronic Arts n’a jamais été aussi profond : Wilson gagne 260 fois plus qu’un salarié moyen.

On le dit depuis des années : les dirigeants sont l’un des vrais problèmes à régler dans l’industrie du jeu vidéo, surtout en période d’économies. Quand une entreprise va mal, ce sont presque toujours les développeurs qui sont licenciés et les coûts sabrés—et depuis 2022, avec plus de 30 000 licenciements après la pandémie, la crise ne fait qu’empirer dans le secteur.

Mais il est rare que les responsables des mauvais choix partent d’eux-mêmes—leur salaire reste élevé, les dépenses sont réduites, mais eux restent en place. Le dernier rapport financier d’EA a révélé qu’Andrew Wilson, PDG d’Electronic Arts, a augmenté sa rémunération totale de 5 millions de dollars lors du dernier exercice, atteignant l’incroyable somme de 30,5 millions de dollars.

Ce montant comprend des actions (25,7 millions), des bonus (2,8 millions) et d’autres avantages (678 000). Mais ce chiffre contraste avec le salaire moyen des employés d’EA, le plus bas depuis 2022 à 117 302 dollars par an. Résultat : un écart salarial historique chez Electronic Arts, avec un ratio de 260 pour 1 entre le PDG et un employé moyen. Ce n’est pas mieux ailleurs : selon l’Economic Policy Institute, les PDG gagnaient 339 fois plus qu’un salarié en 2021.

EA continue les licenciements

2025 n’a pas été une bonne année pour les employés : en avril, EA a annoncé le licenciement de 300 développeurs et l’annulation de deux jeux pour se concentrer sur ses franchises phares. Codemasters, le studio derrière F1, a aussi été touché, mais ce n’est pas tout. Après des années de développement, le jeu Black Panther a été annulé il y a quelques semaines et le studio a fermé, licenciant toute son équipe.

Source : 3djuegos