ACTUALITÉS TECH – Ce n’est donc pas une surprise si l’entreprise a annoncé le licenciement de 1 000 employés devenus redondants…
L’intelligence artificielle a conquis le monde, s’intégrant dans de nombreux secteurs et domaines d’activité. Tandis que de nombreuses entreprises ont rapidement adopté cette tendance, certaines prennent du recul face au coût élevé du déploiement des outils d’IA avancés et à l’intensification du contrôle réglementaire. Salesforce, en revanche, fait le choix inverse et mise plus que jamais sur l’IA.
L’automatisation devient de plus en plus centrale pour améliorer l’efficacité et réduire les coûts. L’IA a transformé les opérations internes de nombreuses grandes entreprises, mais face à la rapidité de sa diffusion, beaucoup ralentissent leurs efforts, notamment en raison de la résistance croissante des employés et des inquiétudes diverses. Salesforce, pour sa part, semble considérer que les bénéfices surpassent largement les inconvénients.
Dans une interview récente accordée à Bloomberg, le PDG Marc Benioff a révélé que la moitié des opérations de l’entreprise étaient désormais prises en charge par l’intelligence artificielle. L’entreprise s’oriente vers davantage d’automatisation et s’appuie sur des outils génératifs pour gérer ses activités quotidiennes. Selon Benioff, chacun doit s’habituer à l’idée que l’IA accomplisse des tâches qu’ils réalisaient auparavant, afin de se concentrer sur un travail à plus forte valeur ajoutée.
Il y a peu, Salesforce a annoncé le licenciement d’environ 1 000 employés pour accélérer sa stratégie axée sur l’IA. Si certains postes ont été supprimés, la société prévoit aussi de recruter davantage afin de soutenir ses ambitions en matière d’intelligence artificielle. Ce n’est pas la première fois qu’une entreprise sacrifie des emplois humains pour renforcer son orientation technologique.
La trajectoire actuelle de Salesforce rappelle brutalement que dans cette révolution de l’IA, vantée comme moteur de progrès et de productivité, la main-d’œuvre humaine en paie souvent le prix. Plutôt que d’augmenter les effectifs, la technologie tend à les remplacer, instaurant un climat d’incertitude et de précarité professionnelle.
Source : WCCFTech