ACTUALITÉS TECH – Les experts américains sont sceptiques sur le smartphone de Trump, et ils ont de bonnes raisons de l’être. Le président des États-Unis aurait caché des informations importantes sur son nouveau téléphone.
Il y a un peu plus d’une semaine, Donald Trump a dévoilé l’existence de Trump Mobile, censé répondre aux géants comme Apple qui refusent de fabriquer aux États-Unis. Pour le président américain, lancer son propre smartphone est l’occasion idéale de vanter le made in USA. Mais à peine une semaine après l’annonce, plusieurs révélations embarrassantes émergent sur Trump Mobile et le tout premier modèle de la marque, le T1.
Comme le souligne Android Authority, Trump Mobile est un nouvel opérateur mobile promu par Donald Trump et Eric Trump, avec comme argument phare une fabrication 100 % américaine. Mais l’opérateur s’appuie sur Liberty Mobile Wireless, une société domiciliée dans un appartement de luxe de la Trump Tower à Miami. Premier doute : malgré sa création en 2018 et moins de 50 salariés, Liberty Mobile n’a pratiquement aucune visibilité publique.
Que cache vraiment Trump Mobile ?
Selon l’article d’origine, la FAQ du site ne propose que des réponses génériques, ce qui suscite des interrogations sur le sérieux de la société. De plus, Matt Lopatin (fondateur de Liberty) a été lié à plusieurs entreprises dissoutes, ce qui n’inspire pas confiance quant à l’avenir de l’opérateur… et du projet Trump Mobile. Lors de l’annonce du téléphone, il était d’ailleurs précisé que le service pourrait être interrompu à tout moment, un point sensible pour les acheteurs potentiels.
Le site officiel indique que Trump Mobile fonctionne comme un MVNO (opérateur virtuel), s’appuyant donc sur les réseaux de Verizon, AT&T ou T-Mobile. Ce type d’acteur est peu connu hors des États-Unis, mais regroupe des millions d’abonnés américains. Mint Mobile, détenu par Ryan Reynolds, a déjà réussi le pari, mais le manque de transparence de Liberty Mobile suscite la méfiance.
À cela s’ajoute l’infrastructure technique du T1, loin d’être convaincante, puisque le formulaire de commande en ligne a planté dès le lancement. L’entreprise a parlé d’une demande exceptionnelle, mais certains experts penchent plutôt pour des soucis techniques plus profonds. Le Financial Times, de son côté, exprime aussi des doutes sur la viabilité du projet, la réalité de la fabrication américaine et même l’identité réelle des responsables. À l’heure actuelle, il faut verser 100 $ d’acompte, puis 399 $ à la livraison pour obtenir le téléphone.
Source : 3djuegos