Les Dents de la mer: 50 ans de frissons – l’incroyable héritage du tout premier blockbuster estival!

ACTUALITÉS CINÉMA – Il y a tout juste 50 ans sortait ce qu’on considère comme le premier « blockbuster d’été », bouleversant à jamais l’industrie du cinéma. Avec Les Dents de la mer, Steven Spielberg a changé la donne : impossible, depuis, d’entrer dans l’eau – même dans un étang ! Le film occupe encore une place unique dans le cœur des fans, comme en témoignent les hommages qui déferlent aujourd’hui sur les réseaux pour célébrer son jubilé d’or.

 

« Dire que Les Dents de la mer fut un succès est un euphémisme. Produit pour 9 millions de dollars, il a rapporté 470 millions – plus de trois fois le record du Parrain. Ce fut le plus gros succès au box-office, et le premier film à franchir la barre des 100 millions de dollars sur le territoire américain. »

« Il y a 50 ans, un film d’horreur a changé à jamais le destin du cinéma, » écrit le scénariste-réalisateur Joe Russo, qui insiste : « Oui, Les Dents de la mer est un film d’horreur. » Le débat dure depuis des années, mais Russo a raison : dès sa séquence d’ouverture – une nageuse dévorée par un grand requin blanc –, le film ne fait aucun cadeau. Peu de sang, mais des images marquantes : la tête coupée trouvée par Hooper, la musique obsédante de John Williams, le fameux monologue d’Indianapolis de Quint ou sa fin tragique… Tout respire la terreur, et c’est pourquoi la peur de l’eau est restée. Thriller ? Non, pur film d’horreur.

 

Les Dents de la mer : un chef-d’œuvre sous-récompensé ?

 

Parlons de Quint : le fan Robert Anthony s’indigne sur X : « Qu’on n’ait pas nommé Robert Shaw aux Oscars pour son rôle dans Les Dents de la mer, c’est encore aujourd’hui un scandale du cinéma ! » On ne peut qu’être d’accord : rien que son discours sur l’Indianapolis le méritait. Le film a remporté trois Oscars (son, montage, musique), mais aucun acteur n’a été nommé – sacrilège. @StarWarsExplained rappelle d’ailleurs que sans Spielberg, la musique de Star Wars aurait peut-être été très différente : John Williams a d’abord composé pour Spielberg, avant d’enchaîner avec Lucas.

Un autre détail partagé par @RealEmirHan : la réplique culte de Roy Scheider – « You’re gonna need a bigger boat » – a été totalement improvisée, inspirée par le fait que le bateau était vraiment trop petit pour le requin mécanique ! Le film est truffé d’anecdotes cultes, notamment sur Bruce, le fameux requin, qui n’a presque jamais fonctionné correctement. 50 ans après, Les Dents de la mer fait encore vibrer la planète. Un film à revoir indéfiniment, et qui méritait encore plus d’honneurs – alors joyeux anniversaire à ce chef-d’œuvre, désormais sur Peacock. Dites-nous en commentaire votre souvenir préféré du film !

Source : MovieWeb

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