« Radahn est facile », affirme le réalisateur du film Elden Ring, prenant aussitôt ses distances avec le joueur moyen : il n’a aucun scrupule à invoquer de l’aide. Le cinéaste se revendique gamer depuis des années.
L’assurance croissante autour des adaptations de jeux vidéo au cinéma nous amène aujourd’hui une annonce qui laisse la communauté perplexe : l’adaptation d’Elden Ring arrive vraiment, le projet est déjà en route. Le jeu culte et redoutable de FromSoftware, élu jeu de l’année 2022, a été un immense succès, mais son passage sur grand écran semblait loin d’être évident – suscitant autant d’intérêt que de doutes.
Puisqu’il fallait que quelqu’un s’y colle, Alex Garland semble un choix solide. Le réalisateur d’Annihilation et d’Ex Machina ne se contente pas d’être un conteur aguerri, il a réellement joué au jeu – pas pour le travail, mais pour le plaisir. Il a révélé à IGN qu’il en est déjà à sa septième partie, et que pour lui, Rahdan, pourtant considéré comme l’un des boss les plus redoutés, est en réalité assez simple à vaincre.
« Rahdan est vraiment facile. Je pense qu’il l’est parce qu’il suffit d’activer les personnages qui peuvent vous aider pendant ce combat, ils se jettent dans la mêlée, enlèvent, je ne sais pas, la moitié de sa “barre de vie”, et il ne reste plus qu’à l’achever. Au final, tout dépend de l’utilisation des symboles d’invocation. »
Si cette déclaration vous a fait lever les yeux au ciel, vous faites sans doute partie des joueurs d’Elden Ring qui détestent les invocations. La communauté FromSoftware a toujours été un peu maso, et ce rejet de la mécanique fait débat depuis le début. Garland, lui, rejoint les joueurs pragmatiques : si l’aide existe, c’est qu’elle a sa raison d’être.
« Malenia, c’est une autre paire de manches »
Si la difficulté de Rahdan ne fait ni chaud ni froid au réalisateur, il reconnaît avec la communauté que Malenia, c’est la vraie menace. Mais sa philosophie reste celle acquise sur Dark Souls : recommencer encore et encore jusqu’à ce que ça passe. Beaucoup de joueurs ont abandonné les jeux From au fil des ans, mais Garland s’en amuse : pour lui, c’est comme mettre des singes devant des machines à écrire – à force d’essayer, on finit par trouver la bonne touche.
Garland est un gamer convaincu depuis des années, au point que les jeux vidéo ont clairement influencé ses films. Il a récemment avoué que les chiens du premier Resident Evil ont inspiré les zombies de 28 jours plus tard, et qu’il s’est aussi fortement inspiré du scénario de The Last of Us pour le même film. Garland est visiblement ravi de parler d’Elden Ring comme jeu vidéo, mais inutile de lui demander quoi que ce soit sur le film pour l’instant – il reste catégorique : aucun détail ne sera dévoilé pour le moment.
Source : 3djuegos