Baldur’s Gate 3 : Un succès trompeur ? L’auteur de Dragon Age met en garde contre les erreurs des grands éditeurs

La moitié de l’industrie s’extasie devant Baldur’s Gate 3, mais certains préviennent : ce triomphe pourrait bien être un mirage si on ne comprend pas la vraie recette. David Gaider, vétéran de Dragon Age, pense que les géants du secteur passent à côté de l’essentiel.

 

Le phénomène Baldur’s Gate 3 relance la question : les RPG au tour par tour vivent-ils réellement une renaissance ? Tandis que la plupart voient le jeu de Larian comme le porte-étendard d’une nouvelle ère, David Gaider (scénariste de Dragon Age, KOTOR et du premier Baldur’s Gate) avertit dans PCGamesN que les grands éditeurs n’ont rien compris à sa réussite. « Larian a prouvé qu’un RPG n’a pas besoin de renier son identité pour plaire. Inutile de tout simplifier ou de chercher à séduire la masse. »

Gaider craint que les mastodontes de l’industrie n’imitent que la surface du succès : « Ils vont demander un nouveau Baldur’s Gate 3, mais avec la moitié du budget. » « Ça ne marche pas comme ça. » Selon lui, ce genre d’attente fait disparaître ce qui rend un RPG narratif unique : le temps, l’argent, la liberté créative.

 

Le vrai héritage, c’est la liberté, pas la recette

 

Pour Gaider, l’héritage du Baldur’s Gate 3 n’est pas une méthode toute faite mais le retour à une créativité assumée. « Il ne s’agit pas de copier une formule, mais d’oser suivre une vision créative dès le départ. » Ce n’est qu’ainsi que le genre pourra progresser et voir naître de nouveaux RPG réellement originaux.

 

La romance, pas juste un gadget

 

Autre critique de Gaider : les romances dans les jeux vidéo sont devenues superficielles. « Le risque, c’est que tout devienne mécanique, une case à cocher : quelques dialogues, une cinématique, et c’est bouclé. » Pour lui, la romance n’a de valeur que si elle apporte vraiment quelque chose à l’histoire – sinon, ce n’est qu’une fonctionnalité marketing de plus.

Source : 3djuegos

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