Alors que les joueurs craignent que GTA 6 ne dépasse les 100 euros, le PDG de Take-Two, Strauss Zelnick, défend une stratégie de « tarification variable ». Selon lui, pour un titre comme GTA 6, « les revenus viendront d’eux-mêmes ».
Le prix des jeux vidéo devient un sujet brûlant, surtout à une époque où les budgets des productions AAA explosent. En Espagne, certains titres coûtent déjà entre 70 et 80 euros. Nintendo et Xbox ont récemment augmenté les tarifs de leurs titres phares, ce qui alimente les craintes autour de GTA 6.
Le PDG de Take-Two justifie le modèle
Interrogé sur le prix de GTA 6, Strauss Zelnick a évité de donner un chiffre précis. À la place, il a expliqué que le coût d’un jeu devait être proportionnel à l’expérience proposée. Il a surpris tout le monde en révélant que Mafia: The Old Country sortirait à 50 euros, un tarif réduit. « Notre objectif est de créer le meilleur divertissement au monde et de le rendre accessible à tous. Pour cela, nous devons offrir de la valeur », a-t-il déclaré.
Concernant le nouveau Mafia, Zelnick précise : « Nous pensons que c’est un jeu exceptionnel. Il est magnifique, et nous voulons qu’un maximum de joueurs puisse y jouer. » À propos de GTA 6, son message est clair : « Si vous créez un carton, que tout le monde le veut et l’achète, alors les revenus viendront d’eux-mêmes. »
La valeur avant le prix
Zelnick rappelle que ce système de tarification flexible n’est pas nouveau chez Take-Two. « Les prix sont fixés au cas par cas. Cela fait longtemps que nous utilisons ce modèle. Comme je l’ai déjà dit, notre objectif est de fournir bien plus de valeur que ce que le joueur paie. C’est notre mission. On ne cherche pas à imposer le prix maximal, mais à satisfaire le joueur », a-t-il déclaré à VideotechUK.
Pour l’instant, le tarif de GTA 6 reste inconnu. Mais selon certains analystes, franchir la barre des 100 euros serait une erreur—même pour un jeu aussi attendu.
Source : 3djuegos