La stratégie de Sony a changé. Finies les PS5 vendues à tout prix : désormais, tout tourne autour des utilisateurs actifs mensuels. Comme l’indique la firme : “Avant, nous nous concentrions sur les unités vendues. Maintenant, notre priorité, ce sont les utilisateurs actifs mensuels.”
Il est clair que cette génération de consoles a été tout sauf ordinaire. Au départ, la PlayStation 5 était introuvable à cause de la pénurie mondiale de puces. Une fois la situation revenue à la normale, Sony a pris tout le monde de court en augmentant le prix de la machine — deux fois. Malgré cela, la console a franchi la barre des 77 millions d’exemplaires vendus, ce qui la met quasiment au même niveau que la PS4 à ce stade de sa vie commerciale. Un exploit, compte tenu des circonstances.
Mais Sony a désormais choisi une toute autre voie. Sous la houlette de son nouveau PDG Hideaki Nishino, la firme a clairement indiqué dans son dernier rapport financier que sa priorité n’était plus les ventes de consoles, mais bien le nombre d’utilisateurs actifs chaque mois. Et sur ce terrain-là, PlayStation n’a jamais été aussi fort, avec un record de 129 millions de MAU récemment atteint.
PlayStation revoit ses priorités avec la PS5
Plus vous avez d’utilisateurs actifs, plus vous avez d’occasions de monétiser leur temps de jeu. Même si ce chiffre a légèrement reculé au dernier trimestre — 124 millions d’utilisateurs actifs —, la direction est claire. “Avant, nous suivions surtout le nombre d’unités vendues. Désormais, nous nous focalisons sur les utilisateurs actifs mensuels. L’engagement et les MAU sont devenus notre cap. Cela nous rapproche de la rentabilité,” explique Lin Tao, directeur financier de Sony (via Push Square).
Le groupe a également annoncé qu’il mettait en place une plus grande rigueur budgétaire au sein de ses studios internes, en rationalisant les coûts pour mieux maîtriser ses dépenses. Avec Death Stranding 2 et Ghost of Yotei en approche, PlayStation a tout de même généré plus de 28 milliards d’euros lors de la dernière année fiscale. Pourtant, certains s’inquiètent d’une baisse de 32 % des ventes numériques par rapport aux ventes physiques.
Source : 3djuegos
