Une uchronie récente où le bloc de l’Est existe toujours et où nous sommes censés forer pour du pétrole. En théorie.
Anoxia Station est un jeu de gestion minière qui se déroule dans un passé alternatif et dystopique, où une éruption de supervolcan a rendu la surface de la Terre inhabitable. L’humanité est au bord de l’extinction et dépend désormais des Terranautes – des mineurs envoyés dans les profondeurs infernales de la planète – pour extraire le pétrole vital au maintien de l’infrastructure mondiale. Nous sommes en 1988, et la situation terrestre ne cesse d’empirer. Votre équipe fait partie d’un groupe international envoyé dans une zone neutre démilitarisée. En bravant les radiations, la chaleur et les roches mouvantes à des profondeurs extrêmes, elle découvre une immense station minière abandonnée et des données sur un gigantesque gisement de pétrole brut qui pourrait bien être le salut de l’humanité. Mais encore faut-il le localiser.
Votre mission : déchirer les entrailles obscures de la Terre pour extraire les ressources nécessaires à la survie de votre équipe — et de ce qu’il reste de l’humanité. Chaque carte est générée aléatoirement, avec des dangers comme la pression extrême, la chaleur, les radiations et d’autres menaces inconcevables. Chaque tour apporte son lot de défis, de décisions difficiles et de choix cruciaux. Chaque blessure ou décès est définitif et affaiblit votre équipage, tandis que la pression les pousse toujours plus près de la rupture et menace la stabilité de la station. Chaque secteur sécurisé vous rapproche un peu plus du mythique gisement pétrolier. Mais plus vous vous enfoncez, plus les dangers augmentent — de nouvelles menaces, de nouvelles règles de survie et de nouvelles découvertes vous attendent au nom de l’humanité.
La fin du monde n’a pas mis un terme à l’humanité… ni à ses conflits. Votre équipe peut inclure des spécialistes venus de l’URSS, des États-Unis, de la RDA, du Japon et d’autres pays, chacun avec ses ambitions secrètes. Les vieilles rivalités persistent, même sous terre. Le choix du chef de la station et de son équipe influencera votre partie — surtout lorsqu’il s’agit d’objectifs cachés. Tandis que la station progresse dans sa quête, le plus grand ennemi pourrait bien être l’un de vos compagnons. Et n’oubliez pas : vous devez les garder en vie. Même les membres les plus détestables peuvent être cruciaux : leur perte pourrait entraîner l’arrêt de chaînes de production entières et compromettre la mission.
Les profondeurs interdites de la Terre sont aussi terrifiantes que magnifiques : des grottes cristallines de quartz, des lacs de magma gigantesques, des cavernes de sel colossales et des rivières de lait de lune vous y attendent, tous représentés dans un style isométrique unique basé sur des processus physiques réels. L’univers sonore renforce l’horreur de ce labeur : rugissements assourdissants des roches en mouvement, fracas du minage et du soudage, cliquetis inquiétants d’une entité inhumaine, et un cri familier résonnant dans le vide. Personne ne vous entendra crier à la surface — mais ce que vous ferez ici-bas pourrait bien les sauver.
Le jeu de Yakov Butuzoff est sorti sur Steam le 8 mai au prix de 15 €, avec une réduction de 10 % jusqu’au 23 mai (soit environ 5400 forints). Il n’exige pas une machine puissante : Windows 10, Intel Core i5-2300 ou AMD FX-4300, 8 Go de RAM, une GeForce GTX 1050 compatible DX11 et 3 Go d’espace libre suffisent.
