Envie de pirater sur la Switch 2 ? Nintendo pourrait carrément bloquer ta console

Nintendo durcit ses conditions d’utilisation : un usage non autorisé de la Switch 2 pourrait entraîner le blocage définitif de la console, voire la suppression des jeux numériques.

 

La Nintendo Switch 2 promet une expérience de jeu nouvelle génération avec un matériel plus puissant, des fonctions sociales enrichies et une vaste collection de titres exclusifs. Mais une chose ne change pas : la tolérance zéro de Nintendo envers le piratage. L’entreprise a prouvé à maintes reprises qu’elle n’hésitait pas à employer les grands moyens pour protéger sa propriété intellectuelle – et elle enfonce le clou avec une mise à jour musclée de ses conditions d’utilisation.

Selon Game File, Nintendo a modifié ses Conditions d’Utilisation dans plusieurs régions, ajoutant des clauses qui lui permettent de désactiver des jeux numériques ou même des consoles entières en cas d’« usage non autorisé ». Le nouveau texte évoque des sanctions sévères en cas de rétro-ingénierie, de distribution illégale ou d’utilisation de matériel modifié. Aux États-Unis, les termes sont encore plus explicites : Nintendo se réserve le droit de rendre les appareils ou les comptes « définitivement inutilisables » en cas d’infraction.

 

Confidentialité : les voix et vidéos pourront être enregistrées

 

La mise à jour touche aussi la politique de confidentialité, notamment à cause de la nouvelle fonction Game Chat prévue pour la Switch 2. Nintendo précise qu’il pourra enregistrer jusqu’à trois minutes d’audio ou de vidéo lorsqu’un comportement inapproprié est signalé, à condition que l’utilisateur ait donné son consentement préalable. Officiellement, le but est de garantir un environnement « sûr et familial », mais cette décision suscite déjà des débats sur la modération et la vie privée.

 

Yuzu, Citra, Ryujinx – Nintendo poursuit sa croisade

 

Il y a un peu plus d’un an, Nintendo a réussi à faire fermer Yuzu, l’émulateur Switch le plus utilisé, après un procès dans lequel il l’accusait d’avoir permis le piratage massif de Zelda: Tears of the Kingdom, téléchargé plus d’un million de fois avant sa sortie. Les créateurs ont dû verser 2,4 millions de dollars et ont également fermé Citra, un émulateur 3DS. Ryujinx a connu le même sort et a cessé son activité quelques mois plus tard.

Source : 3djuegos

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