Byterunners a déclaré dans un communiqué qu’ils ne considèrent pas le jeu de TVGS comme un concurrent majeur, malgré les similitudes stylistiques avec Schedule 1.
Le studio Byterunners, à l’origine de Drug Dealer Simulator 2, a affirmé qu’il ne prendrait aucune mesure juridique à l’encontre de Schedule 1 même si cela relevait de sa compétence. La polémique a éclaté peu après la sortie du jeu fin mars, dont la thématique porte sur la fabrication, le branding et la vente de drogues. Quelques semaines plus tard, l’éditeur Movie Games S.A., qui distribue DDS2, a annoncé qu’il lançait une enquête pour violation potentielle de droits d’auteur à l’encontre de Schedule 1. Cette annonce a aussitôt déclenché une vague de critiques négatives sur la page Steam de DDS2, de nombreux internautes étant persuadva qu’une plainte avait été déposve contre TVGS, le développeur de Schedule 1. Movie Games S.A. a publié un communiqué pour nier l’existence d’un procès (nous en avions aussi parlé), mais cela n’a guère suffi à éteindre la polémique.
Dear fans, here’s our updated statement regarding the ongoing legal controversy involving our publisher, Movie Games, and Schedule I. pic.twitter.com/oWFT7G5Cv8
— Byterunners (@ByterunnersGS) 15 avril 2025
Byterunners a finalement décidé de publier sa propre déclaration. En résumé, le studio explique qu’il ne détient pas la propriété intellectuelle de la franchise DDS, et que donc il ne peut pas influencer directement la direction juridique de l’affaire. Mais même s’ils en avaient le pouvoir, ils ne choisiraient pas cette voie – malgré les similarités entre les deux jeux. Ce genre de cas illustre parfaitement la possible divergence d’intérêts entre un éditeur et un développeur. Et même si certains éléments rappellent Schedule 1, Byterunners espère surtout que cette affaire sera bientôt close. Voici l’extrait du communiqué :
« Chers fans et communautés de Drug Dealer Simulator (DDS) et de Schedule I (S1), après avoir géré la situation de notre côté, analysé les faits, écouté de nombreux retours et organisé des discussions internes et avec notre éditeur, nous souhaitons clarifier notre position concernant l’enquête pour infraction engagée par notre éditeur, Movie Games S.A. à propos de Schedule I.
Nous tenons à préciser que, même si nous voyons de nombreuses similarités entre les deux jeux, et que certains aspects de Schedule I sont probablement fortement inspirés de DDS, en tant que développeurs, nous ne nous sentons pas floués. Nous ne sommes pas juristes, et ce qui suit reflète uniquement notre ressenti. À nos yeux, S1 a sa propre ambiance, fraîcheur et ses idées issues de DDS1, mais les développe et leur donne une identité propre. Franchement, nous ne cherchons pas à savoir si cela viole des lois de copyright ou de concurrence loyale, car ce type d’inspiration est courant dans le développement vidéoludique, enrichit les genres, et – même s’il flirte parfois avec les limites – est bénéfique pour l’industrie dans son ensemble. »
« Notre position est fondée sur notre point de vue personnel en tant que développeurs et joueurs. Si nous avions eu le choix, nous n’aurions entrepris aucune action en justice contre Schedule I. N’étant pas les détenteurs de la propriété intellectuelle de DDS, nous n’avons aucune influence directe sur les décisions de l’enquête ou sur les politiques de notre éditeur ; cela dit, nous leur avons transmis nos préoccupations et notre opinion. Nous ferons tout pour défendre notre position pendant cette procédure. Nous voulons une issue sereine pour tout le monde, et refusons que qui que ce soit subisse cette négativité, cette peur ou cette haine. Ce n’est pas notre manière de faire des jeux, ni les valeurs que nous défendons. »
De son côté, TVGS a préféré garder le silence, une stratégie qui pourrait s’avérer payante pour apaiser la situation dans un délai raisonnable…
Source : PCGamer