ACTUALITÉS CINÉMA – Les nouveaux Stalkers de la saison 2 de The Last of Us ne sont pas une simple reprise du jeu : ils sont glaçants, intelligents, et terriblement humains, apportant une horreur inédite à la série.
La deuxième saison de The Last of Us démarre fort, avec un ton nettement plus sombre, plus intime et chargé de tension. Dès le premier épisode, on comprend que la série ne suivra pas docilement les traces du jeu vidéo. Cette saison ne se contente pas de quelques sursauts : elle plonge dans une terreur plus psychologique. Et parmi les nouveautés les plus effrayantes, un nouveau type d’infecté s’impose : les Stalkers.
Attention, spoilers ! Cet article révèle des éléments clés de l’épisode 1 de la saison 2 de The Last of Us. Si vous ne l’avez pas encore vu, revenez plus tard.
Mais qu’est-ce que c’est que cette horreur ?
Les fans de longue date reconnaîtront immédiatement ces infectés. Les Stalkers existaient déjà dans le jeu, mais leur incarnation dans la série les rend bien plus terrifiants. À mi-chemin entre les Runners et les Clickers, ils combinent le pire des deux mondes. Sauf que cette fois-ci, ils sont plus vifs, plus rusés, et beaucoup plus humains dans leurs gestes et attitudes.
Tout bascule quand Ellie et Dina, en patrouille près de Jackson, pénètrent dans un supermarché abandonné. Une mission banale tourne au cauchemar lorsqu’Ellie tombe à travers le plancher et se retrouve seule. Quelque chose rôde dans l’ombre. Elle ne crie pas. Elle ne fuit pas. Elle observe. Elle chasse.
La scène, dans la série, flirte avec le film d’horreur psychologique. Le spectateur aperçoit le Stalker avant Ellie—un choix de mise en scène efficace qui intensifie la tension. On voit la créature se faufiler entre les rayons, se dissimuler dans les gravats, traquer sa proie avec méthode. Contrairement aux Runners ou aux Clickers, celui-ci agit avec stratégie. Il anticipe.
Ce Stalker est bien plus malin. Le magazine Empire explique que le champignon qui les a infectés aurait conservé certaines fonctions cérébrales, leur permettant de « se coordonner, se cacher et faire des choses inédites dans la série ». Celui que l’on découvre ici a une apparence presque humaine : son crâne est envahi par le mycélium, mais ses mouvements restent trop humains pour ne pas troubler.
Dans le jeu, les Stalkers faisaient déjà peur par leurs attaques imprévisibles. Mais la série va plus loin, leur donnant une véritable présence dramatique. Lorsque Ellie les entend gémir, ce ne sont plus de simples râles : c’est un son douloureux, presque humain. Comme un cri spectral venu d’ailleurs.
Un seul Stalker apparaît dans cet épisode, mais cette scène n’a rien d’anecdotique. Elle marque le début d’un fil narratif potentiellement central. Ces infectés pourraient attaquer en groupe. Leur vitesse, leur silence et leur férocité en font des adversaires redoutables. S’ils reviennent, ils pourraient bien devenir l’une des pires menaces de la série.
Cette saison de The Last of Us refuse de tomber dans la répétition. Elle enrichit l’univers du jeu, sans en trahir l’âme. On l’a déjà vu avec l’épisode centré sur Bill et Frank ; aujourd’hui, c’est à travers l’évolution des infectés que cela se manifeste. Le résultat est une œuvre mature et exigeante, qui prend ses spectateurs au sérieux. Le voyage de Joel et Ellie continue chaque semaine, exclusivement sur Max.
Source : 3djuegos