ACTUALITÉS CINÉMA – Révélée par son rôle de Maria dans la nouvelle adaptation spectaculaire de West Side Story signée Steven Spielberg, Rachel Zegler est rapidement devenue une étoile montante à Hollywood. Bien que le film ait connu des difficultés au box-office en 2021 à cause de la pandémie de COVID-19, la critique et le public ont salué cette relecture de la comédie musicale classique, louant notamment la performance touchante de Zegler.
Mais en coulisses, l’actrice a été confrontée à un scepticisme inattendu. Certains producteurs blancs auraient remis en question ses origines latines pendant le processus de casting, bien que sa grand-mère maternelle ait immigré aux États-Unis depuis la Colombie dans les années 1960. Dans une interview accordée à Allure, Zegler s’est confiée sur cet épisode :
« Les gens sont souvent confus, car mon nom n’a rien de latino. Pendant les auditions pour Maria dans West Side Story, on m’appelait sans cesse pour vérifier si j’étais vraiment d’origine latine. J’en suis venue à penser : ‘Vous voulez que j’amène ma abuelita [ma grand-mère] ? Pas de problème. Je l’emmène au studio si vous voulez la rencontrer.’ Être obligée de prouver son identité devant des décideurs blancs… c’est une drôle d’expérience dans le monde d’aujourd’hui. Mais moi, j’adore être colombienne. »
Spielberg et son souci d’authenticité dans West Side Story
La version de West Side Story réalisée par Steven Spielberg constitue la deuxième adaptation cinématographique du célèbre musical de 1957. Soucieux d’authenticité, le réalisateur a veillé à ce que les personnages issus de la communauté portoricaine de New York, comme Maria, Bernardo (David Alvarez) et Anita (Ariana DeBose), soient interprétés par des acteurs issus de minorités représentatives.
Rachel Zegler brille dans chaque scène musicale, grâce à sa voix remarquable. Sa prestation lui a valu un Golden Globe de la meilleure actrice dans une comédie musicale ou un film musical. Son talent est indiscutable, tout comme ses racines latines. Mais Zegler regarde vers l’avenir, notamment à travers son prochain rôle dans Blanche-Neige, affirmant que son personnage « choisit la gentillesse tout en incarnant le changement. »
La Blanche-Neige de Zegler choisit la bienveillance comme moteur du changement
Depuis son succès dans West Side Story, Rachel Zegler s’est imposée comme l’un des nouveaux visages les plus prometteurs du cinéma. Toutefois, le remake en prises de vues réelles de Blanche-Neige n’a pas échappé à la controverse, notamment après les propos de l’actrice jugeant étrange l’histoire d’amour du film original de 1937. Malgré cela, elle reste fière du travail accompli pour cette version prévue en 2025.
Zegler se réjouit surtout de montrer une héroïne qui opère des changements profonds sans recourir à la violence, mais grâce à sa bonté. Toujours dans l’interview accordée à Allure, elle explique :
« C’est pour cela que les films comme Blanche-Neige sont importants pour les jeunes générations. Ils montrent qu’on peut faire le bien sans colère ni agressivité. La colère est une émotion puissante, certes, mais elle ne mène pas à l’avenir le plus lumineux. Blanche-Neige choisit la gentillesse, et pourtant elle parvient à changer les choses. Le pouvoir peut prendre de nombreuses formes. J’espère que les prochaines années seront marquées par plus de bienveillance et de tolérance, et que la haine cessera d’être un outil de division. »
Les spectateurs pourront bientôt juger par eux-mêmes si les premiers avis enthousiastes autour de Blanche-Neige sont mérités, lorsque le film sortira au cinéma le 21 mars 2025. Cependant, les préventes indiquent un intérêt limité. Les prévisions annoncent que le long-métrage pourrait franchir la barre des 100 millions de dollars à l’échelle mondiale, mais qu’il aura du mal à dépasser les 50 millions sur le marché américain.
Source : Allure