RETRO – Le premier Ninja Gaiden sur Xbox était l’un des jeux d’action les plus difficiles et les meilleurs de tous les temps. Son excellente atmosphère orientale, à la « ninja », combinait un gameplay de plateformes hardcore et du hack-and-slash, avec des visuels époustouflants adaptés aux capacités de la Xbox. C’était comme une version hardcore de Prince of Persia : on pouvait réaliser des mouvements similaires, mais tout était plus rapide, plus difficile et plus sanglant. En une fraction de seconde, il fallait danser dans tous les sens pour éliminer une véritable armée de ninjas ennemis, de commandos et de démons. Avec la sortie récente du remaster, nous avons décidé de revisiter cet article de 2013.
Vaincre les différents boss demandait une concentration exceptionnelle, de la patience et des réflexes aiguisés : vers la fin, le jeu devenait presque infernal. Et pourquoi parler autant du premier opus ? Eh bien, tout ce que nous venons de dire s’applique également à la suite – la vraie différence, c’est qu’on dispose cette fois de deux niveaux de difficulté…
Ryu, tu ne changes jamais…
Le protagoniste du jeu est toujours Ryu Hayabusa, qui doit affronter le clan ninja Black Spider ainsi que diverses monstruosités surnaturelles au cours de son voyage. Ryu laisse la furtivité et les approches méthodiques aux geeks fans de AD&D, Thief, World of Warcraft ou Age of Conan. Lui, il préfère les attaques frontales totales. En zigzaguant à l’écran, il laisse derrière lui des cadavres décapités, démembrés, et des litres de sang, témoignant de sa vision de ce qu’est un vrai combat. Quand il s’agit de trancher avec son katana et de sauver le monde, Ryu Hayabusa ne perd pas de temps.
Volf, le loup-garou
Oui, « sauver le monde »… Tout comme Ryu ne perd pas son temps avec des stratégies furtives, les développeurs n’ont pas pris la peine de créer une histoire complexe pour perturber ce fantastique jeu de hack-and-slash. Le scénario tourne autour de la CIA (principalement une agent blonde et sexy) qui lutte contre les fiends supérieurs et le grand méchant, l’Archfiend.
Lorsque l’agent blonde est kidnappée, Ryu se joint au combat pour affronter les fiends supérieurs. Voilà, c’est à peu près tout pour l’histoire. Le manque de profondeur scénaristique est illustré par le nom de l’un des principaux fiends loups-garous : Volf. Oui, juste Volf. Comme dans « wolf ». Simple, non ?
Hack ‘n’ Slash à son apogée
Ce jeu ne mise pas sur son histoire, mais sur l’action sanglante, non-stop et épuisante pour les poignets et les doigts. Et dans ce domaine, Ninja Gaiden Sigma 2 est au sommet. Avec Ryu, vous allez traverser l’écran d’un côté à l’autre si rapidement que vous aurez du mal à suivre ses mouvements, et encore moins les ennemis. Réaliser diverses attaques sanglantes, combos dévastateurs et sorts est à la fois un immense plaisir et un défi croissant. Malgré le gameplay rapide, il ne suffit pas de marteler les boutons au hasard : il faut se concentrer sur chaque attaque, défense ou sort, sinon Ryu rejoindra rapidement les esprits des ninjas.
« Pour les Maîtres Ninjas, avec amour ! »
Ninja Gaiden Sigma 2 est tout aussi incroyable que le premier jeu, mais conserve également ses défauts : une caméra parfois frustrante, une histoire simpliste, et une difficulté parfois exagérément punitive. La suite n’a pas atteint le statut iconique du premier NG, mais si vous voulez expérimenter ce que pourrait être Kill Bill sous forme de jeu, vous ne trouverez rien de mieux que NGS II aujourd’hui.
-BadSector- (2013)
Avantages :
+ Graphismes impressionnants
+ Action brutale et ultra-rapide
+ Un système de combat toujours au top
Inconvénients :
– Pas seulement brutal, mais extrêmement difficile
– Histoire basique
– Angles de caméra frustrants
Éditeur : Koei Tecmo Games, Tecmo, TECMO KOEI GAMES CO., LTD.
Développeur : Team Ninja
Genre : Hack ‘n’ Slash
Date de sortie : 9 septembre 2009
Ninja Gaiden Sigma 2
Jouabilité - 9
Graphismes - 8.8
Histoire - 8.2
Musique/audio - 8.9
Ambiance - 8.7
8.7
EXCELLENT
Ninja Gaiden Sigma 2 est tout aussi incroyable que le premier jeu, mais conserve également ses défauts : une caméra parfois frustrante, une histoire simpliste, et une difficulté parfois exagérément punitive. La suite n’a pas atteint le statut iconique du premier NG, mais si vous voulez expérimenter ce que pourrait être Kill Bill sous forme de jeu, vous ne trouverez rien de mieux que NGS II aujourd’hui.