Un autre procès Nintendo : Il vendait des puces Switch sans licence, mais il dit qu’il n’a rien fait de mal ? !

Le vendeur de puces Switch poursuivi en justice nie les allégations et semble s’en prendre à Nintendo sans avocat…

 

 

Nintendo a déposé une plainte contre Ryan Daly du Michigan, qui dirige une boutique appelée Modded Hardware. La plainte allègue que Nintendo a contacté Daly en mars et menacé de le poursuivre s’il n’arrêtait pas de vendre des consoles Switch modifiées et des commutateurs MIG (qui permettent de jouer à des versions piratées de jeux Switch sur du matériel non modifié).

Selon la plainte de l’entreprise japonaise, Daly aurait accepté de cesser de vendre des appareils non autorisés en mars. Mais il a continué à le faire, invoquant le fait qu’il cherchait un nouvel avocat.

Nintendo a donc déposé une plainte devant un tribunal fédéral de Seattle, accusant Daly de six chefs d’accusation, dont « trafic de dispositifs de contournement » et violation du droit d’auteur.

Maintenant, Daly – qui n’a toujours pas engagé d’avocat – a déposé une réponse à la plainte de Nintendo niant tout acte répréhensible.

Comme l’a rapporté TorrentFreak, Daly a été bref dans sa réponse à chacune des allégations de Nintendo, disant soit qu’il les « nie », soit qu’il n’a pas assez d’informations pour les reconnaître ou les nier, donc il les nie.

Daly a également énuméré 17 « défenses affirmatives » – des défenses dans lesquelles le défendeur présente des preuves qui pourraient l’exonérer de sa responsabilité, notamment l’utilisation équitable, le droit d’auteur invalide et l’enrichissement sans cause.

L’affaire va maintenant passer à l’étape suivante où les deux parties peuvent commencer à obtenir des preuves, bien qu’il semble que cela se poursuive avec Daly se représentant lui-même au lieu d’engager un avocat.

Le procès de Nintendo allègue que Daly a non seulement vendu des mods aux clients, mais a également proposé un service de courrier qui permettait aux joueurs d’envoyer leurs consoles Switch et de les renvoyer modifiées, souvent avec des jeux piratés installés.

« Le défendeur propose non seulement le matériel et le micrologiciel pour créer et jouer à des jeux piratés, mais il fournit également à ses clients des copies de jeux Nintendo piratés », indique la plainte du propriétaire de la plateforme.

« Généralement, lorsqu’un client achète une console piratée ou des services de contournement, le défendeur préinstalle sur la console un portefeuille de jeux piratés prêts à jouer, y compris certains des titres les plus populaires de Nintendo tels que ses jeux Super Mario, The Legend of Zelda et Metroid. »

Source : TorrentFreak

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