ACTUS DE CINÉMA – John Leguizamo a eu des hauts et des bas avec l’expert en arts martiaux. De plus, il n’est pas le seul à avoir eu un problème avec Steven Seagal sur un tournage…
Aujourd’hui, il n’est pas surprenant que Steven Seagal ait mauvaise réputation auprès de plusieurs de ses collègues d’Hollywood. Une anecdote bien connue est celle où il a refusé 20 millions de dollars pour éviter d’avoir à se battre contre Jean-Claude Van Damme. Cependant, aujourd’hui, je veux parler d’un film dans lequel il n’apparaît pas beaucoup mais parvient tout de même à abuser d’une co-star.
Ultime décision (Executive Decision) est un classique de l’action au rythme effréné qui est très ancré dans son époque, c’est-à-dire dans les années 1990. Un groupe de terroristes détourne un avion pour l’utiliser comme arme de destruction massive, et un commando d’élite dirigé par le colonel Austin Travis (Steven Seagal) et David Grant (Kurt Russell) tente de les arrêter. Cependant, malgré ce synopsis, la vérité est que Seagal n’apparaît que très peu.
Il gagnait un million de dollars par jour de tournage
L’acteur a finalement déclaré que c’était précisément cela – le fait de devoir travailler un peu – qui l’avait attiré dans ce travail ! Ainsi que le fait qu’il était payé un million de dollars par jour de tournage. On ne sait pas combien de jours il a passé sur le plateau, mais c’était suffisant pour se disputer avec John Leguizamo que ce dernier n’a jamais oublié. À tel point que cela a inspiré Seagal à jouer son personnage de star de cinéma méprisable dans The Menu, qui est disponible sur Disney+, et que je recommande personnellement.
Selon la version de Leguizamo, son conflit avec Seagal s’est produit juste après qu’il ait commencé à travailler sur Ultime décision.
“J’ai eu une mauvaise altercation avec lui. Nous avons fait un film ensemble. C’était Executive Decision. C’est un être humain horrible. Je joue son sergent-chef, et nous venons pour les répétitions, et il arrive et dit : “Je suis aux commandes. Ce que je dis fait loi. Quelqu’un n’est pas d’accord ?” Qui diable parle comme ça, qui entre en répétition et dit des conneries pareilles ? J’ai commencé à rire quand il m’a tapé le cul contre le mur de briques. J’étais allongé sur le sol, haletant, et je me demandais de quoi il s’agissait.”
Il était tellement en désaccord avec Seagal que Leguizamo a admis s’être levé tôt pour regarder les scènes où le personnage de Seagal traversait une période difficile. “Je voulais le voir mourir sur le plateau. C’était comme un fantasme”, a-t-il admis au LA Times en 2014. L’acteur n’a certainement pas de bons souvenirs de sa co-star.
L’histoire de Seagal et Leguizamo ne s’est pas arrêtée là. En fait, selon The Observer, Seagal a même menacé d’attaquer Leguizamo s’ils se croisaient un jour sur le tapis rouge après avoir appris que Leguizamo s’était moqué de lui dans une comédie. A cela, Leguizamo a répondu : “Je ne pense pas qu’il soit invité à beaucoup de tapis rouges”.
L’expérience désagréable de Sean Connery avec Steven Seagal
Ce n’est pas très connu, mais Steven Seagal a longtemps travaillé comme professeur d’arts martiaux et chorégraphe avant de devenir une star de cinéma. Sean Connery était l’un des grands noms qu’il a dû entraîner. Son agent a réuni Connery et Seagal pour mettre le premier en forme pour le tournage du “film non officiel de James Bond”, Jamais plus jamais. Connery avait alors cinquante-deux ans et le film comprenait plusieurs scènes de combat, donc Seagal a été appelé pour le soigner. Un jour, pendant l’entraînement, Seagal a cassé le poignet de Connery ! L’anecdote raconte que Connery a fait quelque chose pour le mettre en colère, et l’attaque était intentionnelle, mais c’est difficile à croire. Connery lui-même aimait raconter l’histoire, mais en faisant toujours comme si c’était un accident, comme par exemple dans l’interview qu’il a donnée à Jay Leno dans les années 90.
“Nous avions cet entraînement dans l’immeuble où j’avais un appartement, et il était vraiment très bon”, dit Connery, mentionnant que l’entraînement était en Aïkido. Connery admet qu’il était un peu arrogant parce que “je pensais savoir ce que je faisais. Le principe est que c’est de la défense donc c’est une pyramide, et j’ai eu un peu de flash et j’ai fait ça (tenir le bras à l’extérieur de la pyramide) et (mimant un mouvement de coupe) il m’a cassé le poignet ! C’était si bien assemblé ici que je l’ai toujours… cassé”. Connery a également dit à Leno que, douze ans après l’incident, un médecin lui a dit que son poignet était toujours cassé, et il maintient que cela lui cause toujours des problèmes dans certains mouvements.
Il faut dire que Connery ne semblait pas trop bouleversé ou même en colère en racontant l’histoire. L’ego de Seagal n’était pas aussi grand à l’époque qu’il l’a été plus tard, donc c’était (probablement) juste un accident.
Source : Observer, Business Insider, Independent, JoBlo
