La Maison du Dragon Saison 2, Épisodes 1-4 – Retour à l’intrigue cruelle de Westeros, avec des visuels rivalisant avec le cinéma

CRITIQUE DE SÉRIE – La deuxième saison de La Maison du Dragon est arrivée, et les quatre premiers épisodes captiveront assurément tout le monde. L’histoire reprend exactement là où elle s’était arrêtée : la guerre qui fait rage dans les Sept Royaumes est plus brutale que jamais. Le spin-off de Game of Thrones et ses créatures volantes sont de retour pour nous rappeler que les petites écrans peuvent encore offrir des récits épiques.

 

La deuxième saison de La Maison du Dragon, le spin-off de Game of Thrones, nous plonge sur la plateforme de streaming HBO, rebaptisée “Max”, comme un gigantesque dragon fondant sur nous du ciel. Deux ans se sont écoulés depuis que ce récit complexe d’intrigues de cour et de reptiles géants tueurs a survolé les programmes – mais si vous vous attendiez à des concessions pour ceux qui ont une mémoire défaillante, détrompez-vous. La série plonge directement dans l’action, et bientôt nous sommes plongés jusqu’au cou dans un labyrinthe de rois et de reines, d’épées et de complots, de perruques et de guerriers. Tout ce que vous pouvez faire, c’est vous accrocher pour votre vie alors que l’énorme intrigue gémissante s’élève dans les airs.

 

 

Retour au pays du sang et des intrigues

 

Game of Thrones était célèbre pour son mélange de sang, de sexe et de politique. Au cours de la dernière décennie, le divertissement grand public a penché vers la pruderie – mais pas à Westeros. La Maison du Dragon, qui se déroule des siècles avant les événements de Game of Thrones, revient dans une brume de carnage, de nudité (principalement masculine) et d’infanticide.

L’histoire reprend exactement là où elle s’était arrêtée. La guerre fait rage dans les Sept Royaumes. D’un côté, la reine douairière Alicent Hightower (la brillamment rigide Olivia Cooke) et ses armées “vertes”, centrées autour de la capitale, Port-Réal ; de l’autre, sa rivale royale Rhaenyra Targaryen (l’autoritaire Emma D’Arcy) et les “noirs”, complotant à Dragonstone (la future demeure de Daenerys Targaryen). Ces anciennes amies adolescentes sont maintenant des ennemies acharnées, chacune dirigeant une faction revendiquant le trône de Westeros.

 

 

Combats et alliances

 

Le rythme est implacable. Après un début lent, la première saison s’est terminée de manière explosive lorsque le fils bien-aimé de Rhaenyra, Lucerys, a été tué par le fils sombre et renfrogné d’Alicent, le prince Aemond (Ewan Mitchell) dans un accident impliquant des dragons. Maintenant, il n’y a plus de pitié, et bientôt les tensions et les intrigues bouillonnantes se transforment en meurtres sanglants et en confrontations à travers le continent.

Au Nord, le fils aîné de Rhaenyra, le prince Jacaerys (Harry Collett), cherche des alliés parmi les ancêtres de la noble maison Stark. Pendant ce temps, à Port-Réal, Alicent et son père intrigant, Otto (Rhys Ifans), luttent pour contrôler le jeune roi impulsif, Aegon II (Tom Glynn-Carney, évoquant le méchant prince Joffrey de Game of Thrones). Les figures marquantes de la galerie des méchants comprennent le chevalier sociopathe Criston Cole (Fabien Frankel) et le prince Daemon Targaryen, diaboliquement charismatique (Matt Smith), un agent du chaos qui s’est allié à sa consort, Rhaenyra, mais qui convoite en réalité le pouvoir pour lui-même et n’est pas vraiment disposé à obéir aux ordres d’une femme.

 

 

Retour à Westeros

 

À certains égards, Game of Thrones a très mal vieilli. Les scènes de “sexposition” sont particulièrement gênantes, comme un mauvais film comique avec de meilleures valeurs de production mais moins d’humour. Néanmoins, c’était l’un des blockbusters les plus captivants de l’histoire de la télévision, et le retour de La Maison du Dragon nous rappelle ce que nous avons manqué. Que ce soit à la lueur des bougies ou sous les flammes des dragons, les visuels sont à couper le souffle et bien plus épiques que tout ce que vous verrez sur grand écran. Préparez-vous à une bataille en altitude quelques heures plus tard, qui est à la hauteur des meilleurs moments de l’original Game of Thrones (la principale différence étant que les dragons sont courants dans cette chronologie antérieure).

Si la série manque de quelque chose, c’est d’un héros à l’ancienne. Tout le monde est cruel et machiavélique – la moitié ont aussi le look blond classique des Targaryen, ce qui ajoute à la confusion – et le scénario appelle un personnage moralement pur, dans la lignée de Ned Stark ou Jon Snow de Game of Thrones. Mais ce ne sont que des détails. L’été arrive, et pour ceux qui cherchent une alternative aux coups de soleil, au football et aux files d’attente à l’aéroport, La Maison du Dragon offre tout ce dont vous avez besoin pour passer un excellent moment chez vous.

– Gergely Herpai „BadSector”-

 

 

 

La Maison du Dragon Saison 2, Épisodes 1-4

Direction - 8.4
Acteurs - 8.6
Histoire - 8.2
Visuels/Musique/Sons - 9.4
Ambiance - 9.2

8.8

EXCELLENT

La deuxième saison de La Maison du Dragon revient de manière impressionnante, apportant toute la tension et les visuels auxquels nous sommes habitués. Bien que l'histoire et les personnages soient parfois incomplets, l'atmosphère et les éléments visuels compensent largement. Ne manquez pas cela si vous recherchez quelque chose d'épique à apprécier pendant la chaleur estivale.

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BadSector is a seasoned journalist for more than twenty years. He communicates in English, Hungarian and French. He worked for several gaming magazines – including the Hungarian GameStar, where he worked 8 years as editor. (For our office address, email and phone number check out our impressum)