CRITIQUE DU FILM – Les Couleurs du mal : Rouge est un nouveau thriller polonais qui plonge dans le monde sombre de la brutalité et de la cruauté humaine. Réalisé par Adrian Panek et interprété par Jakub Gierszał et Maja Ostaszewska, le film raconte une histoire complexe et troublante dans laquelle le sang et la quête de justice occupent une place centrale. Basé sur le roman de Małgorzata Oliwia Sobczak, le film n’a pas peur de montrer la dure réalité dans laquelle évoluent les personnages.
Monika était une jeune femme pleine de vie, aimée de tous ceux qui la connaissaient. Mais lorsque son corps est retrouvé démembré sur la plage, le procureur Leopold Bilski (Jakub Gierszał) est le seul policier prêt à chercher la vérité. Avec l’aide de sa mère Helena (Maja Ostaszewska), Bilski est confronté à un monde dangereux et plus brutal qu’il ne l’aurait jamais imaginé. The Color of Evil : Red est réalisé par Adrian Panek, sur un scénario de Lukasz M. Maciejewski (Mother’s Day) et Adrian Panek, d’après le roman de Małgorzata Oliwia Sobczak.
Les sombres profondeurs de la brutalité
L’histoire de Les Couleurs du mal : Rouge nous entraîne dans un monde violent dominé par la cruauté et l’indifférence de ses personnages. Le film utilise une série de scènes de torture pour illustrer les horreurs auxquelles Monique est confrontée, mais la brutalité devient parfois trop égoïste et perd de sa nécessité.
Le principal méchant du film est un véritable monstre. Même si l’on ne montrait que la moitié de ses actions, il resterait une figure cauchemardesque. Son exploitation du système et la volonté des gens de la tolérer ne font que le rendre plus terrifiant. Cependant, la tentative excessive de montrer le monstre qu’il est n’améliore finalement pas l’histoire du film.
Une chronologie confuse
Le niveau de violence graphique peut être un problème pour le film, mais le plus grand obstacle est l’opacité de la narration. Le film alterne entre deux moments : l’enquête en cours et la période précédant la mort de Monika. Si cette approche n’est pas mauvaise en soi, le film n’indique pas clairement quand les événements se déroulent dans le passé.
Les premières scènes du récit passé donnent l’impression de se dérouler dans les moments précédant la mort de Monika. C’est une source de confusion pour le spectateur, car les scènes ne cessent d’apparaître tout au long du film. Finalement, leur structure et leur but deviennent clairs, mais seulement après une grande confusion. Cette confusion déconcerte le spectateur, car nous sautons d’une période à l’autre.
Le récit actuel offre une histoire passionnante, à défaut d’être originale. L’enquête de Bilski est pleine de rebondissements à mesure qu’il s’enfonce dans le monde souterrain et violent de la ville. Gierszał est excellent dans le rôle du dernier flic honnête de la ville. L’acteur incarne de manière convaincante la détermination du personnage sans être trop héroïque. Il n’y a pas de grands discours sur la nécessité de faire ce qu’il faut, juste une détermination acharnée à faire le travail.
Le plus grand atout de Les Couleurs du mal : Rouge est aussi la subtilité avec laquelle il construit le personnage de Bilski. Tout au long du film, on nous donne des bribes d’informations sur des aspects personnels de la vie du personnage. Ces éléments ne sont jamais complètement explorés, mais la façon dont ils sont mentionnés en passant renseigne le spectateur sur les motivations de Bilski.
Le combat d’Helena
Parallèlement à Bilski, Helena, la mère de Monika, est également à la recherche de la vérité. Maja Ostaszewska réussit très bien à dépeindre son personnage en proie au chagrin. La description de la lutte d’Helena pour rester en vie et trouver des réponses est une intrigue extrêmement puissante avec une charge émotionnelle énorme.
Mais si les personnages de l’histoire contemporaine s’en sortent bien, c’est Monika qui remporte la palme. La couleur du mal : le rouge » regorge de personnages complexes, mais l’approche de Monika va plus loin que les autres. La façon dont Monika est entraînée dans le côté sombre du monde est une histoire captivante qui lui permet de faire des erreurs tout en restant sympathique. Elle commet de grosses erreurs qui la conduisent au mauvais endroit au mauvais moment.
Une histoire passionnante et tragique
Les Couleurs du mal : Rouge raconte une histoire captivante et tragique qui est puissante lorsque la narration est entièrement révélée. En dépit de ses défauts de narration et de sa violence parfois intéressée, c’est une histoire puissante si vous avez l’estomac pour cela.
-Gergely Herpai « BadSector »
Les Couleurs du mal : Rouge
Direction - 7.6
Acteurs - 8.2
Histoire - 7.4
Visuels/Musique/Sons - 7.2
Ambiance - 8.2
7.7
BON
Les Couleurs du mal : Rouge raconte une histoire captivante et émotionnelle qui est puissante lorsque le récit est entièrement révélé. Malgré les faiblesses de la narration et la violence occasionnelle, c'est toujours une histoire forte si vous avez l'estomac pour cela. Il s'agit d'un thriller polonais passionnant, relativement tortueux et bien conçu.