ACTUS DE CINÉMA – Abigail a conquis les critiques, atteignant un impressionnant 85% sur le site de critiques RottenTomatoes avant sa sortie prochaine. Il y a un consensus que le film a revitalisé le genre cinématographique de vampire, avec une jeune ballerine délicate au sommet de la chaîne alimentaire, se nourrissant d’un groupe de criminels improvisés.
Le film a également progressé dans l’art de l’effusion de sang inventive, convaincant les spectateurs que la prétention de la production – concernant les réalisateurs s’excusant à répétition auprès des acteurs pour avoir à jouer les pieds dans le sang artificiel – n’est pas seulement un stratagème marketing.
Chaque critique souligne qu’Alisha Weir, qui interprète la jeune vampire danseuse de ballet, pourrait porter le film sur ses frêles épaules même s’il n’y avait pas d’autres attractions. « Un nouveau monstre de cinéma est né ! » s’exclame Sharai Bohannon, animatrice du podcast d’horreur Nightmare on Fire Street. « Weir est la grande découverte du film, dominant tout l’écran avec une aisance étonnante, se transformant d’un enfant innocent et sans défense en un prédateur sommet cruel et mortellement humoristique », dit Michael Gingold du magazine Rue Morgue.
Les experts estiment prudemment que les recettes du premier week-end d’Abigail en Amérique du Nord seront entre 12 et 22 millions de dollars, indiquant une variabilité significative, ce qui signifie que le film pourrait être un succès instantané ou pourrait ne pas être aussi bien reçu. Les voix optimistes sont majoritaires, suggérant que ce troisième essai du studio Universal pourrait réussir. L’année dernière, des tentatives comme Renfield et The Last Voyage of the Demeter ont essayé de redéfinir le mythe de Dracula avec de grandes ambitions et des idées originales, travaillant avec des budgets relativement importants, mais elles n’ont pas répondu aux attentes. Comme le souligne SlashFilm, Abigail pourrait offrir une compensation, car ce qui est peut-être nécessaire pour une action vampire vraiment excitante n’est pas le Nicolas Cage excentrique et aux yeux fous de Renfield, mais une ballerine de 38 kilogrammes.
(Abigail – première locale : 25 avril 2024.)
