TEST – À première vue, cela peut paraître inhabituel d’avoir un RTS basé sur la franchise Terminator, mais Slitherine a réussi à le faire, et pas seulement contre les machines, mais aussi contre les survivants humains qui ne combattent pas à nos côtés. Le résultat n’est pas trop mauvais, mais reste loin d’être parfait. Mais pour une franchise, c’est un titre juste.
Terminator : Dark Fate – Defiance n’est pas qu’un jeu ; c’est un voyage plein d’adrénaline où vos compétences stratégiques décideront du sort de l’humanité contre les machines. Une fois que les machines ont pris le relais, la plus grande menace ne vient peut-être pas des machines, mais des autres survivants humains.
“Je m’appelle Légion, nous sommes nombreux”
Dans le jeu, l’armée américaine a disparu : les restes sont devenus les Fondateurs, dont le siège est à Atlanta. Nous avons déjà dépassé Doomsday, mais les Wireheads (c’est ainsi qu’on appelle les robots dans le jeu) font une belle invasion du quartier général, donc les survivants se dirigent vers le sud-ouest du pays (Californie). Pendant ce temps, ils recherchent d’autres survivants et rencontrent d’autres factions. L’histoire et la narration sont pleines de clichés, et malheureusement la citation qui vient d’être utilisée n’est pas un hasard. Le nom utilisé dans le jeu n’est pas Skynet, mais Legion (d’accord, c’est bien que ce soit le nom de l’IA dans le film, mais c’est déroutant). Il est donc inhabituel d’utiliser le fusil laser, le canon à plasma ou la grenade EMP dans cette stratégie en temps réel mais pausable (ça vaut le coup, pour pouvoir donner des ordres, la solution est dans la barre espace). Cela vaut la peine de jouer avec plus de prudence, car une erreur peut sérieusement nuire à nos chances et il n’y a aucune honte à battre en retraite. Examinons plutôt les systèmes d’armes, vos adversaires et l’environnement. En plus de connaître vos faiblesses, il est également important de vous mettre à couvert.
Une fois que nous avons cela, nous devons nous concentrer sur la sécurité du carburant et des armements, et n’effectuer des missions secondaires que si elles ne comportent pas de danger (les robots ne semblent pas être autant une menace cette fois-ci qu’ils l’étaient dans les films). Bien entendu, nous ne disposons pas de beaucoup de ressources entre les missions, car nous les utilisons quotidiennement pour réparer et préparer nos troupes et nos véhicules. Si nous jouons bien, nous obtenons des points de bonne volonté, que nous pouvons utiliser pour recruter de nouvelles troupes. Ceux-ci peuvent être utilisés pour acheter des soldats, des mercenaires ou même des hélicoptères, mais tout au long de l’histoire, il y aura des missions qui limiteront soit le nombre d’unités de notre armée, soit la force de notre armée. Vous devrez effectuer plusieurs tâches à la fois, car plus d’une fois vous devrez regarder jusqu’à quatre batailles en même temps, et oui, encore une fois, l’utilisation de la barre d’espace est recommandée. Cela crée une sorte de casse-tête, car il faut garder un œil sur les limites, les possibilités, et en même temps planifier quoi faire après une attaque réussie (ou éventuellement infructueuse).
Fusée
L’utilisation de l’artillerie et des missiles ne doit pas être négligée, car ils constituent non seulement un moyen de placer des machines sur deux épaules, mais également un outil utile pour vaincre des adversaires humains. Lorsque vous avez terminé l’histoire, Terminator: Dark Fate – Defiance propose d’autres options, notamment un mode escarmouche. Si cela ne suffit pas, il existe également un mode multijoueur en ligne qui peut être joué en 1v1, 1v2 ou même 2v2. Pendant ce temps, les escouades ont l’air bien et il n’y a pas de points négatifs sérieux à mentionner en ce qui concerne la conception des cartes.
L’interface de contrôle pourrait aussi poser problème, mais heureusement il n’y a rien à critiquer, puisqu’il est facile de donner des ordres qui interdisent à vos troupes d’utiliser des munitions, par exemple. Le doublage, en revanche, ne semblait pas si bon, car certaines personnes semblaient en avoir trop fait. La bande-son aurait pu être un peu plus sombre, compte tenu des chances contre l’humanité, et les scènes elles-mêmes ne semblent pas d’une très grande qualité. Cela signifie que le gameplay est globalement juste, mais au-delà de cela, le travail de Slitherine peut être décrit comme quelque peu lacunaire.
Terminator 3 : L’avènement des machines
Terminator : Dark Fate – Defiance a une bonne base, nécessite des décisions complexes et une gestion minutieuse des unités. Cependant, il est totalement incompréhensible pourquoi les machines s’appellent ainsi ou pourquoi le terme Skynet n’a pas été utilisé. L’histoire est oubliable et la présentation est au mieux moyenne. Les quêtes secondaires et les choix narratifs ne sont pas très clairs. Pour cette raison, il mérite un 7/10, et si le studio avait mis un peu plus d’effort sur les éléments audiovisuels, il aurait peut-être mérité un 7,5/10. Cela pourrait également être un bon choix pour les débutants, car la possibilité de mettre le jeu en pause est d’une grande aide pour eux. Mais le fait est que c’est un produit digne de la franchise.
-V-
Pro :
+ Le gameplay stratégique est bon
+ Modes escarmouche et multijoueur
+ Nécessite des décisions complexes
Contre :
– Une histoire presque fascinante
– Au-delà du gameplay, la présentation est faible
– Skynet sonne toujours mieux
Éditeur : Slitherine
Développeur : Slitherine
Style : RTS
Sortie : 21 février 2024.
Terminator: Dark Fate - Defiance
Jouabilité - 8.3
Graphismes - 7.7
Histoire - 5.2
Musique/Audio - 7.3
Ambiance - 6.5
7
BON
Pas Légion, Skynet !