L’éditeur japonais (qui travaille probablement déjà sur le nouveau jeu Resident Evil avec le moteur de nouvelle génération, RE neXt) s’inspire peut-être d’EA Motive.
Dead Space Remake est sorti depuis plus d’un an maintenant, et c’est un excellent témoignage du fait que cette version réinventée du jeu, initialement sortie à l’automne 2008, est toujours une grande science- fi horreur spatiale. Les visuels ont été considérablement améliorés, ce qui a eu un impact sur l’expérience, mais la fonction Intensity Director lui a donné un aspect frais et innovant, même si nous connaissons les événements depuis plus de 14 ans. Capcom peut s’appuyer sur ce succès pour Resident Evil 9 (qui n’a pas encore été annoncé par la société japonaise).
Mais Resident Evil n’est pas aussi effrayant que les deux premiers titres Dead Space. Isaac Clarke n’est pas un agent qualifié, c’est juste un ingénieur avec une poignée d’assistants. Il n’y a pas d’échappatoire ni d’aide extérieure. Bien sûr, vous ne pouvez pas vous attendre à ce que Resident Evil 9 se déroule sur un vaisseau spatial, mais il pourrait tirer des leçons de l’atmosphère sombre et (dans le bon sens) effrayante. Isaac, en revanche, a tiré davantage d’éléments de la philosophie narrative de Silent Hill, car il ne peut pas vraiment être décrit comme un Rambo imparable, mais plutôt comme un homme désespéré, effrayé et en difficulté psychologique. Ces éléments ressortent beaucoup plus dans le remake en raison du doublage, ce qui rend le protagoniste beaucoup plus crédible.
C’est la direction qu’a prise Resident Evil 7 : Biohazard avec Ethan Winters, un homme ordinaire qui tente de sauver sa femme. Ce n’est pas un agent secret (comme Leon S. Kennedy, qui a été envoyé pour sauver la fille du président américain dans Resident Evil 4), mais Capcom n’est pas allé assez loin. Resident Evil 9 pourrait approfondir les thèmes du déni, du traumatisme et de la culpabilité, et peut-être que le troisième chapitre ne devrait pas connaître un grand changement de décor cette fois-ci…
Source : GameRant
