CINÉMA ACTUS – Après le succès de Prey, Disney a identifié deux voies prometteuses pour la franchise Predator, et les deux suites possibles pourraient se produire…
Le succès retentissant de Prey signifie que Disney dispose de deux excellentes options pour la prochaine suite de la franchise Predator nouvellement héritée. Mais il semble que le studio ne doive pas nécessairement choisir. Prey de 2022 est le plus proche de la série Predator d’un succès généralisé depuis l’original de 1987. On ne sait pas dans quelle mesure le film aurait pu monter en flèche au box-office s’il avait été diffusé. Mais son édition exclusive au streaming s’est inscrite comme le programme le plus regardé sur toutes les plateformes aux États-Unis et au Royaume-Uni au cours de sa semaine de sortie. (Selon Mashable.)
Le film Predator original a été un énorme succès pour la 20th Century Fox, rapportant 98 millions de dollars sur un budget de seulement 18 millions de dollars (d’après The Numbers).
Cependant, la franchise a eu du mal à répéter ce succès pendant plus de 30 ans. Suite après suite, mais ils n’ont pas réussi à arriver au box-office. Dans Prey 2022, qui oppose un guerrier Comanche à un Predator en 1719, la franchise n’a finalement pas une mais deux directions viables. Les scènes finales du film préparent le terrain pour un type spécifique de suite. Cependant, ce n’est pas la seule manière pour le film de relancer la franchise.
La fin de Prey met en place une suite directe
Une suite directe à Prey est hors de question pour Disney. Une suite théâtrale du succès du streaming pourrait facilement être la plus grosse réussite de la franchise Predator à ce jour. De plus, les cinéastes n’auront pas de mal à justifier la suite puisque Prey 2 est déjà au casting du premier film. La liste des acteurs présente un récapitulatif magnifiquement animé du combat de Naru contre le Predator. Il est raconté dans le style traditionnel de l’art du grand livre pratiqué par les communautés amérindiennes.
Cependant, la représentation artistique ne s’arrête pas au point culminant du voyage de Naru dans Prey ; au lieu de cela, la séquence se poursuit avec un plan final inquiétant de trois navires Predator descendant des nuages.
Une suite directe, annoncée à la fin de Prey, constituerait une avancée passionnante par rapport aux enjeux du premier film. Après avoir à peine survécu à un seul combat contre Predator, Naru fait désormais face à trois cargaisons de monstres. Ayant gagné le respect de sa tribu, il serait contraint d’unir ses forces pour mener une guerre totale contre la menace extraterrestre. Dans Prey, Naru s’est révélé être le protagoniste le plus intéressant de la franchise Predator depuis le Dutch d’Arnold Schwarzenegger. Poursuivre l’histoire de Naru avec une suite directe est une prochaine étape évidente pour la franchise.
La fermeture pourrait-elle également ouvrir la voie à des films Predator autonomes ?
Alors que la fin de Prey offre une introduction naturelle à une suite, le film lui-même prouve que les films Predator de son époque pouvaient fonctionner. Chaque volet de la franchise Predator fonctionne comme une œuvre autonome avec un nouveau protagoniste. Les quatre premiers films présentent une formule relativement répétitive de types de soldats coriaces et modernes opposés au Predator.
Prey est la première suite à prendre un tournant fou, remontant plus de 250 ans avant le premier film à suivre un type de guerrier très différent.
En plus de confirmer un éventuel intérêt pour Péda 2, le réalisateur du film, Dan Trachtenberg, a exprimé qu’il aimerait explorer “des choses différentes” dans la franchise Predator (d’après Slashfilm). Le film a prouvé qu’il existe un intérêt à regarder les prédateurs se battre contre les humains à différents moments de l’histoire. Le Predator n’a donc pas besoin de revenir à l’ère moderne. Les bandes dessinées Predator opposent le monstre titulaire à des adversaires historiques depuis des décennies. C’est la source d’idées de lieux pour une autre suite de la franchise cinématographique, comme le Japon féodal, le Londres victorien ou la France de la Première Guerre mondiale.
Avec deux concepts prometteurs pour une suite de Pred, il n’y a aucune raison pour que la franchise Predator ne poursuive pas les deux. Les films Predator n’ont jamais nécessité de budgets exorbitants. Le dernier n’a d’ailleurs coûté que 65 millions de dollars. Si la franchise devait donner le feu vert à la fois à une suite et à un autre film historique autonome sur Predator pour 65 millions de dollars chacun, les coûts de production combinés dépasseraient à peine le budget de Prometheus (d’après The Numbers). Ce montant relativement modeste est un petit prix à payer pour deux films au riche potentiel de suites. De plus, après des décennies passées à tenter de ramener le succès de Predator de 1987, Prey a offert à la franchise des opportunités plus prometteuses que jamais, tant d’un point de vue critique que financier…
Source : The Numbers, Mashable, Slashfilm