Non, nous n’avons pas quatre-vingt à quatre-vingt-dix ans de retard : selon le propriétaire de Tesla, SpaceX et Twitter, l’Anti-Defamation League (ADL) a fait chuter la valeur de la société mère de Twitter, X, de 22 $. milliards…
L’homme le plus riche du monde reproche à l’ADL d’avoir réduit de moitié la valeur de Twitter (ou de X…) parce qu’il l’a acheté pour 44 milliards de dollars l’année dernière, et maintenant la valeur de l’entreprise a chuté de 22. Musk dit qu’il est ironique de devoir poursuivre l’ADL en justice pour diffamation pour effacer le bilan de l’entreprise en matière d’antisémitisme. Il convient d’ajouter qu’en 2000, dans un autre procès en diffamation dans le Colorado, aux États-Unis, un juge a condamné l’ADL à payer 10,5 millions de dollars. Elon Musk a répondu que dans son cas, il pourrait poursuivre le groupe de défense juif pour avoir détruit la moitié de son entreprise, soit 22 milliards de dollars.
Nous avons mentionné précédemment qu’au premier trimestre 2023, 37 des 100 principaux annonceurs de Twitter n’ont dépensé aucun argent en publicité, tandis que 24 des 63 autres ont réduit leur budget publicitaire d’environ 80 %. Les annonceurs l’ont justifié comme une étape nécessaire pour revoir la politique de monétisation des contenus de Twitter sous Elon Musk. Selon Musk, l’ADL est à l’origine de la baisse des revenus de l’entreprise après avoir écouté les annonceurs. Il ne voit aucun scénario dans lequel la ligue serait responsable de moins de 10 % (~4 milliards de dollars) de la perte de valeur, et l’exploration des documents de communication entre l’ADL et les annonceurs révélera toute l’histoire. La plupart des grands annonceurs pourraient continuer à opérer au deuxième trimestre (et ce n’est pas un hasard si Twitter a récemment autorisé les publicités politiques…). Musk estime donc une perte de 4 à 22 milliards de dollars…
Selon le propriétaire de Twitter, les annonceurs ne veulent pas se retrouver dans une situation litigieuse. L’ADL n’a donc qu’à lancer des accusations infondées selon lesquelles l’entreprise perdrait des revenus publicitaires aux États-Unis et en Europe. La ligue n’a pas autant de pouvoir en Asie, Twitter y reste donc en position de force. La « controverse », dit-il, amènera les annonceurs à suspendre leurs publicités, mais cela continuera jusqu’à ce que l’ADL leur donne le feu vert, mais cela n’arrivera pas à moins que la plateforme sociale ne suspende (ou n’interdise) secrètement les comptes que la ligue ne fait pas. J’aime pas. Ils entretiennent une telle relation avec Twitter depuis des années, et il pourrait en être de même avec d’autres médias sociaux et moteurs de recherche.
Musk a ensuite partagé un documentaire de NPR (National Public Radio) montrant les prétendues méthodes de discrédit de l’ADL. Pourtant, les réactions n’ont pas été épargnées : ce tweet indique que blâmer l’ADL et les Juifs pour avoir détruit la valeur de la plateforme est « tout à fait une erreur ». Disons simplement que Musk a laissé Kanye West revenir sur Twitter. Et le rappeur est un antisémite avéré…
C’est peut-être pour cela que leurs revenus publicitaires aux États-Unis ont baissé de 60 %…
Source : WCCFTech