Warlock – Julian Sands était le plus grand Warlock de tous les temps

REVUE DU FILM RETRO – Un sorcier du XVIIe siècle s’enfuit dans le présent pour rassembler les morceaux de la Bible de Satan et détruire le monde. Un courageux chasseur de sorcières et une jeune femme le poursuivent pour empêcher le désastre. Warlock est un film d’horreur de 1989 réalisé par Steve Miner et écrit par David Twohy. Le personnage principal est interprété par Julian Sands, récemment décédé dans des circonstances tragiques. Le film est un classique culte, avec deux suites. Mais pourquoi revisiter ce vieux film ? Et quel souvenir Julian Sands a-t-il laissé derrière lui ?

 

 

Warlock est un film d’horreur culte typique que peu de gens connaissent, mais que beaucoup d’entre eux adorent. Peut-être n’est-il pas aussi connu parce qu’il n’a pas reçu beaucoup d’attention lors de sa sortie aux États-Unis, ou peut-être parce qu’il y avait trop de films similaires sur le marché à l’époque. Pourtant, Warlock est un véritable bijou de série B, non seulement passionnant et divertissant, mais aussi, à certains égards, original et intelligent par rapport à d’autres films d’horreur similaires des années quatre-vingt.

Le film est une aventure dans le temps, où le passé et le présent s’entrechoquent et où la bataille entre le bien et le mal n’est pas en noir et blanc. Julian Sands incarne un sorcier charismatique et dangereux qui ne recule devant rien pour exécuter les ordres de Satan. Julian Sands fait un excellent travail dans le rôle du personnage maléfique, qui parvient néanmoins à injecter un peu d’humour et de style dans ses actions. Sands était un acteur qui jouait avec polyvalence et passion, et sa mort est une grande perte pour le monde du cinéma.

 

 

Sur la piste du sorcier

 

L’histoire commence à Boston en 1691, où un sorcier (Sands) est condamné à mort pour ses activités, notamment le meurtre de la femme de Giles Redferne (Richard E. Grant). Cependant, le sorcier s’échappe grâce à un sortilège et est transporté dans le Los Angeles du XXe siècle. Redferne le suit à travers le portail temporel. Le but du sorcier est de trouver les trois morceaux de la Bible de Satan, qui contiennent ensemble le vrai nom de Dieu, afin de détruire la création. Redferne est aidé par Cassandra (Lori Singer), une jeune femme dans la maison de laquelle le Warlock a atterri. Tous deux tentent de l’arrêter en se confrontant à l’étrangeté du monde moderne.

Warlock est un film d’horreur qui ne se prend pas trop au sérieux, mais qui aborde tout de même des thèmes sérieux. Il montre le côté sombre de la nature humaine, exploité par le sorcier à ses propres fins. Warlock est également une représentation satirique de la société et de la culture américaines, où de nombreuses personnes sont crédules et facilement manipulables.

 

 

Warlock : le tournage

 

Le tournage de “Warlock” n’a pas été de tout repos, surtout pour Julian Sands, qui a donné vie au personnage principal. Non seulement l’acteur a dû incarner le côté sombre du personnage, mais il a également dû prendre part à de nombreuses scènes passionnantes du film. Il s’agit notamment de séquences de vol où le personnage titre s’élève dans le ciel, ainsi que de scènes de combat élaborées où le sorcier doit affronter le chasseur de sorcières du XVIIe siècle, Redferne (Richard E. Grant). Ces scènes ont confronté Sands à une myriade de cascades dangereuses, dont beaucoup comportaient des risques considérables. Malgré cela, Sands est resté fidèle à son métier tout au long du film et a joué son personnage avec un engagement total.

Pendant le tournage, de nombreux moments particuliers du film ont été réalisés. L’un d’entre eux est la scène où la “sorcière” s’envole de la soute de l’avion. Il a fallu plusieurs tentatives, car l’acteur avait du mal à ouvrir la porte de la soute du B707, si bien que de vrais employés de la compagnie aérienne ont finalement été appelés à l’aide.

Le scénariste David Twohy a d’abord imaginé le personnage de Warlock comme un homme bienveillant fuyant les persécutions religieuses au XVIIe siècle, , pour faire face à des persécutions similaires au XXe siècle. Cependant, après deux mois de travail, il s’est rendu compte que ce concept ne fonctionnait pas et a décidé de transformer le personnage en méchant.

Lorsque Julian Sands a reçu le scénario pour la première fois, il pensait qu’il s’agirait d’un simple film d’horreur et ne l’a donc pas lu pendant longtemps. Lorsqu’il l’a fait, il a été fasciné par l’histoire et s’est rapidement enthousiasmé pour le film.

L’une des scènes les plus controversées du film concerne le sort du petit garçon non baptisé. Le projet initial prévoyait d’inclure cette scène, mais il a été décidé qu’elle serait trop dure pour le public, et elle a donc été supprimée de la version finale.

Warlock est plein d’humour et d’ironie, qui contrebalancent l’horreur et le drame. L’une de ses plus grandes vertus est la performance de Julian Sands, qui incarne le sorcier d’une manière qui nous fait à la fois le détester et l’admirer en tant que sorcier fictif. Sands était un acteur qui jouait toujours ses rôles avec authenticité et enthousiasme, il n’est donc pas étonnant que sa mort, désormais certaine, ait choqué les fans. Examinons de plus près la vie et la carrière de Sands, ainsi que l’impact qu’il a eu sur Warlock.

 

 

Julian Sands : un talent particulier

 

Julian Sands, né en Angleterre en 1958, commence sa carrière d’acteur dès son plus jeune âge. Son premier rôle au cinéma est dans “Privates on Parade” (1982), mais il se fait réellement connaître avec le film romantique “A Room with a View” (1985), où il joue le rôle de l’intérêt amoureux d’Helena Bonham Carter. Il a continué à jouer dans divers films romantiques, dont “Impromptu” (1991) et “Oxford Blues” (1984). Mais Sands ne voulait pas être catalogué comme l’amant charmant ; il recherchait des rôles qui le mettraient au défi. C’est ainsi qu’il a accepté le rôle-titre de “Warlock” (1989), initialement prévu pour Richard E. Grant. Sands y démontre sa capacité à incarner un personnage méchant, ce qui lui permet d’asseoir sa réputation dans le domaine de l’horreur.

Sands a ensuite joué dans de nombreux films d’horreur, dont “Arachnophobia” (1990), “Boxing Helena” (1993) et “The Scoundrel’s Wife” (2002). Outre les films d’horreur, Sands s’est illustré dans d’autres genres. Il a joué dans des films comme “Ocean’s Thirteen” (2007), “The Girl with the Dragon Tattoo” (2011) et “Medici : Masters of Florence” (2016). Sands ne s’est pas limité au grand écran, il a également connu le succès sur scène, en jouant dans des pièces d’Harold Pinter, entre autres, avec qui il a noué une étroite amitié. Sands est un acteur toujours à la recherche de nouveaux défis et qui n’a pas peur du changement.”

 

 

L’effet Warlock et ses suites

 

Pour en revenir à Warlock, il s’agit en effet d’un film qui n’a pas connu un grand succès dans les cinémas américains, mais qui a ensuite acquis un statut de film culte. Le film s’est attiré de nombreux fans qui ont adoré l’atmosphère, l’histoire et les personnages du film. Le film a influencé de nombreux autres films, tels que les films d’horreur sur le voyage dans le temps et les films sur le thème de la sorcellerie. Le film a été suivi de deux suites, Warlock : The Armageddon (1993) et Warlock III : The End of Innocence (1999), dans lesquelles Julian Sands ne joue plus le rôle du maître sorcier, mais est remplacé par Bruce Payne. Les suites n’ont pas atteint la qualité et la popularité du premier épisode, mais elles ont tout de même attiré un public fidèle.

-BadSector-

 

Warlock

Direction - 7.4
Acteurs - 7.8
Histoire - 7.6
Visuels/Musique/Sons/Action - 7.5
Ambiance - 7.2

7.5

BON

Warlock est un film qui rend justice à la mémoire de Julian Sands. Le film et l'interprétation de l'acteur en font l'une des œuvres les plus marquantes des années 1980 dans le domaine de l'horreur et de la fantaisie. La mémoire de Julian Sands se perpétue à travers Warlock. Si vous n'avez pas vu ce film et que vous êtes un fan de films d'horreur, il est temps de vous rattraper.

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BadSector is a seasoned journalist for more than twenty years. He communicates in English, Hungarian and French. He worked for several gaming magazines – including the Hungarian GameStar, where he worked 8 years as editor. (For our office address, email and phone number check out our impressum)

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