Le géant technologique basé à Redmond a signé un accord avec Nintendo pour rendre Call of Duty disponible sur les plateformes de la société japonaise pendant dix ans.
Hier, Microsoft a participé à une réunion à huis clos avec la Commission européenne, où plusieurs autres entreprises étaient présentes aux côtés de Sony (et MS n’a pas réussi à les mettre d’accord…). Après cela, une conférence de presse s’est tenue à Bruxelles, où GeForce Now figurait parmi les sujets (mais nous ne nous répéterons pas : nous en avons déjà parlé plus en détail. Microsoft a tout fait pour se faire passer pour une petite entreprise (ce qui est dégoûtant pour une entreprise de cette taille car ils ont des revenus inépuisables avec Windows et Office, par exemple…).
Industrie des jeux a rendu compte de la conférence de presse, et Brad Smith, président de Microsoft, a déclaré que Sony était “super-dominant” : lors des dernières fêtes de fin d’année, PlayStation a battu Xbox 69/31 %. En Europe, c’est 80/20 ; au Japon, 94/6, et à l’international (si l’on exclut Nintendo), la part de Sony est proche de 70 %. Nintendo ne doit pas être ignoré car le Switch a dépassé les ventes de la PlayStation 4 (c’est officiel !), et il s’agit de déprécier la Xbox. Sony n’a pas 68,7 milliards de dollars pour acheter Activision Blizzard King, tandis que Microsoft en a…
Microsoft refuse de retirer Call of Duty de l’équation parce que Smith dit que même s’ils pouvaient acheter Blizzard King d’Activision, “ce ne serait ni faisable ni réaliste”. Smith dit sur Twitter que Microsoft a signé la liaison contrat avec Nintendo, donc Call of Duty apparaîtra sur le matériel de la société japonaise avec le même contenu et les mêmes fonctionnalités que sur Xbox afin que les joueurs puissent profiter de la franchise aux côtés des joueurs PlayStation. L’annonce proposerait également une offre similaire pour “d’autres plateformes de jeux vidéo”, faisant probablement référence à PlayStation.
On peut dire sans risque de se tromper : Microsoft est très désireux d’engloutir un autre éditeur… N’importe quoi pour flatter les régulateurs…