CRITIQUE DE LA SÉRIE – Iain Glen de Game of Thrones et Resident Evil joue dans ce thriller paranormal effrayant qui se déroule sur une plate-forme pétrolière attaquée par des forces surnaturelles. La mini-série est en six parties et peut être trouvée sur Amazon Prime.
Il est difficile de nos jours d’isoler suffisamment les personnages pour créer une série vraiment captivante, pleine de suspense et dramatique dans ce genre. Dans The Rig, les personnages principaux se déroulent sur une plate-forme pétrolière en mer du Nord, où une force inconnue mais qui approche rapidement, peut-être surnaturelle, coupe toutes les communications. Comme le dit Alwyn, le sage de l’équipe (Mark Bonnar – un acteur avec une expression si impassible et une présence si troublante qu’il se qualifie presque lui-même de force surnaturelle), “Si vous continuez à frapper la Terre, elle vous frappera en retour.”
… et puis la catastrophe a frappé…
Les hommes ont hâte d’être héliportés chez eux à la fin de leur dernière mission. Le jeune Baz (Calvin Demba) aimerait aller en hélicoptère en ce moment, mais l’homme de communication Fulmer (Martin Compston) irait à la place parce que la Compagnie veut que ce dernier revienne pour une réunion spéciale. Le sérieux antagonisme qui se construit rapidement entre les deux est aggravé par des rumeurs selon lesquelles la société prévoit de démanteler l’équipe de forage et que leurs emplois sont tous en danger. Cependant, leur retour à terre est détourné à la dernière minute pour aider à un incident sur une autre plate-forme, et les ennuis éclatent bientôt partout. Et cela se produit avant que quiconque ne se rende compte que Fulmer garde régulièrement des secrets sur diverses questions, avec sa représentante Rose (Emily Hampshire de Schitt’s Creek, visiblement mal à l’aise dans un rôle souscrit).
Soudain, un brouillard inexplicable s’installe. La plate-forme commence à trembler. Les plates-formes s’arrêtent (ou se mettent peut-être en surmultipliée – c’était la partie chargée de jargon de tout thriller se déroulant dans une industrie peu connue que le spectateur n’a pas besoin de comprendre.) Nos héros portent des équipements de sécurité comme parties ouvertes de l’huile plate-forme sont enveloppées d’un brouillard menaçant et d’autres événements inattendus qui signalent une catastrophe imminente se produisent. Des flammes éclatent d’une plate-forme à proximité, ce qui ne peut pas non plus être une bonne nouvelle.
Seuls Mulder et Scully manquent à l’appel
Les choses empirent lorsque Baz escalade laborieusement une tour de communication dans le brouillard pour réparer les contacts radio et – après une mouette morte et quelques bruits inquiétants – descend d’une manière moins laborieuse mais presque fatale, se brisant en morceaux alors qu’il claque dans le pont d’une grande hauteur.
Puis les événements deviennent de plus en plus effrayants alors que toutes les plates-formes du secteur s’éteignent, des cendres commencent à tomber des airs, et à la fin, Baz réanime presque son corps pour dire à ses collègues stupéfaits mais franchement – au vu des événements – toujours pas assez inquiets , “C’est déjà commencé…”
Outre l’élément surnaturel, l’histoire retrace l’impact psychologique de l’enfermement involontaire et du manque de contact avec le monde extérieur sur les hommes. Hutton (Owen Teale) – un mélange de grief authentique et d’amour du sarcasme – exploite l’instabilité pour défier l’autorité de Magnus (oui, même s’il est Iain Glen !) et inciter à la rébellion. En revanche, d’autres préfèrent s’accrocher à la routine et à la répression.
Règles écoscientifiques
Le père de l’auteur David MacPherson a travaillé sur une plate-forme de forage offshore pendant de nombreuses années, et MacPherson lui-même a été impliqué dans des organisations travaillant à atténuer la crise climatique depuis l’obtention de sa maîtrise en études environnementales. L’écoscience imprègne également l’histoire (“Nous sommes des fossiles creusant des fossiles”) sans diaboliser ceux qui cherchent du travail dans les industries polluantes.
The Rig de Macpherson s’inscrit bien dans le genre “l’équipage piégé se retourne et fait des alliances en essayant de rentrer à la maison”, dont nous avons vu quelques exemples ces dernières années. Comme pour les exemples mentionnés ci-dessus, il y a ici un élément surnaturel, qui n’est pas clair dans le premier épisode, mais qui devient plus apparent plus tard.
Les personnages de la plate-forme pétrolière sont principalement présentés comme ce que nous appelons des personnages “d’une autre dimension”. Ils ne sont pas très originaux, mais au fur et à mesure de l’histoire, leurs motivations se dévoilent petit à petit, et ils deviennent quelque peu complexes.
Le jeu des acteurs est excellent
Ce qui évite à la série d’être ridicule, c’est le jeu d’acteur globalement correct. Un casting stellaire d’acteurs de personnages britanniques transforme leurs personnages normalement ennuyeux en personnages plus intéressants. Avec autant de personnages et autant d’histoires différentes à gérer, une série comme The Rig a besoin d’acteurs capables de tirer le maximum de leurs représentations limitées. Et heureusement, la majorité de cette distribution le peut.
Bien qu’il n’y ait pas beaucoup de développement de personnage au début de The Rig, le jeu des acteurs est excellent et rend palpable la tension qui s’appuie sur Kinloch Bravo. Bien qu’elle ne soit pas trop originale, la partie surnaturelle est un fil d’histoire intéressant et logiquement construit. Je pense que la série en six épisodes vaut le coup d’oeil pour les fans du genre car la tension bien dosée et l’excellent jeu d’acteur permettent de garder le spectateur scotché à l’écran malgré les clichés.
-BadSector-
The Rig
Direction - 6.8
Acteurs - 8.2
Histoire - 6.5
Visuels/Musique/Sons - 7.4
Ambience - 0
5.8
BON
Bien qu'il n'y ait pas beaucoup de développement de personnage au début de The Rig, le jeu des acteurs est excellent et rend palpable la tension qui s'appuie sur Kinloch Bravo. Bien qu'elle ne soit pas trop originale, la partie surnaturelle est un fil d'histoire intéressant et logiquement construit. Je pense que la série en six épisodes vaut le coup d'oeil pour les fans du genre car la tension bien dosée et l'excellent jeu d'acteur permettent de garder le spectateur scotché à l'écran malgré les clichés.