CRITIQUE DE LA SÉRIE – Vikings : Valhalla était l’une des séries Netflix les plus surprenantes de l’année dernière, explosant hors des blocs avec son récit granuleux et riche de la mort des Vikings. La deuxième saison vise à maintenir cet élan, mais à mesure que le monde s’éloigne des côtes de la Scandinavie, cette “excursion” vers d’autres paysages signifie également que la série historique perd une partie de l’intensité fébrile qui en a fait un tel succès initial.

Après la victoire d’Olaf à Kattegat, nos héros Leif, Harald et Freydis se retrouvent – une fois de plus – sur des chemins très différents. La deuxième saison se déroule dans quatre lieux principaux, et ce sont Leif et Harald qui bénéficient le plus du ton plus exploratoire de Vikings Valhalla. Une bromance naissante, bouillonnante de tension après qu’Harald ait commencé à s’aventurer avec son amour, la sœur de Leif, Freydis, se dirige d’abord vers la ville glaciale de Novgorod, puis dans une aventure dangereuse et sanglante sur le Dniepr alors qu’Harald tente de rassembler une armée pour devenir roi de Norvège.

Harald est conquis par les Pechenegs, Leif par un nouvel amour

Leur voyage, semé d’embûches et éclipsé par un nouveau groupe barbare, les Pechenegs (un peuple de chevaux nomades turcophones qui a ensuite fusionné avec les Hongrois), est le point culminant incontestable de la saison. Alors que le groupe de marins du couple grandit de plus en plus, composé d’un équipage mixte de marchands d’esclaves, de marchands, de guerriers et de captifs, cela ne sert qu’à mettre en évidence le noyau émotionnel qui manquait cruellement à la vague sauvage de guerres et d’invasions de la première saison.

Cela vient au premier plan au début de la série, alors que Leif, toujours en deuil de la perte de Liv, trouve un nouveau lien émotionnel puis l’amour chez la scientifique Mariam. Leur relation naissante est un moyen efficace et ordonné d’approfondir le thème général de la saison, à savoir élargir nos horizons.

Cela ne veut pas dire que Valhalla est sans ses moments de sang et d’action. Bien qu’il y ait moins de gros décors que prévu, l’accent est mis sur un travail de personnage plus intime, aboutissant à un épisode autonome remarquable. La dynamique entrecroisée de l’équipage du navire bout à ébullition, payant avec un certain nombre de battements émotionnels sur fond d’action palpitante et de violence implacable qui se démarque comme la meilleure heure de la série à ce jour.

Freydis est devenu trop cliché, et Emma s’inquiète constamment d’un assassinat

Vikings : autre nouvel écrin pour le Valhalla, Jomsborg est moins triomphant. Surnommé le « nouvel Uppsala », Freydis se retrouve dans les bras amicaux des dirigeants pirates dans un arc faible et trop long. Non seulement le voyage du Gardien de la Foi se prolonge vers une conclusion insatisfaisante grâce à un méchant unidimensionnel qui se sent (et ressemble) à une contrefaçon de Jamie Lannister, mais il magnifie également la façon dont Vikings : Valhalla en abuse continuellement. de ses personnages les plus forts. Après deux saisons, Freydis, malgré les meilleurs efforts de l’actrice Frida Gustavsson, semble encore plus un archétype ambulant et cliché qu’un personnage vivant et respirant.

In London, Emma’s position as ruler is secure, but the court around her has changed. Whereas Valhalla’s early time across the English Channel in England felt like a relentless package of Game of Thrones greatest hits, season two almost completely loses the momentum and political intrigue for an assassination plot that spills over into the new season and strangles the life out of one of the best characters.

Godwin, one of the most conspiratorial and incendiary forces of the first season, has lost his edge. The deer-eyed and seemingly love-struck former London Machiavellian puppeteer has become a notch duller this season – even if there is more to his courtship of Emma’s daughter than meets the eye.

Nonetheless, Godwin’s manipulations and his inner struggle with his new love reach emotional heights that the series has so far failed to capture, while a final, brilliant twist returns the series to a suitably complex and exciting direction.

Kattegat is back

The fourth location – the well-known settlement of Kattegat – is where Vikings: Valhalla Season 2 feels like it could explode during its eight episodes.

Things get off to a promising start when Olaf, humiliated by the arrival of “Forkbeard” Svend I, is given the impossible task of protecting Olaf’s grandson, Svein. This partnership soon turns into a clashing sideshow, with a much more interesting relationship between Olaf and the Queen.

Vikings: Valhalla is a very good second season, but not as good as the previous one. While one of the great positives of the series is that it introduces interesting new cultures and peoples, the second season strays too far from the historical line and becomes more fantasy-driven. At times the plot is really very high quality, but at other times there is too much idle pacing or clichés, too many white or black characters, of whom there are too many anyway. There is a noticeable downturn from the first season, but it is still a pleasant, entertaining, exciting, more fantasy-like historical series.

-BadSector-