Non, ce ne sont pas les utilisateurs gratuits concernés par les changements, mais les utilisateurs de Twitter Blue (c’est le seul moyen de modifier vos tweets…).
Elon Musk est désormais propriétaire de Twitter et s’est immédiatement débarrassé de la haute direction de l’entreprise, mais ce n’était que le début. Au début, il prévoyait d’augmenter le prix de Twitter Blue, qui coûte actuellement cinq dollars par mois, à vingt dollars par mois, mais c’était un peu trop. La tâche de Musk n’est pas simple : il doit présenter une stratégie pour augmenter la base d’utilisateurs monétisable (=collecter de l’argent auprès de plus de personnes) sans franchir la ligne avec les annonceurs qui s’inquiètent de la modération du contenu (cela profitera à la Chine, qui est bien intégré au site de réseautage social).
Musk pense que c’est du fumier de cheval d’avoir les seigneurs et les paysans maintenant en ce qui concerne le système certifié (coche bleue) et la volonté d’autonomiser les gens. Par conséquent, il augmente le prix de Twitter Blue non pas à 20 $ par mois mais à 8 $, ce qui représente toujours une augmentation de prix de 60 % par rapport à 5 $. Le prix peut varier d’un pays à l’autre en tenant compte de la parité de pouvoir d’achat.
Qu’est-ce que Musk lui propose ? La priorité sera donnée aux abonnés dans les réponses, les mentions et les recherches (c’est-à-dire que leur nom apparaîtra plus haut), ce qui, selon lui, est essentiel pour battre les spammeurs et les escrocs. Ils peuvent télécharger des vidéos et de l’audio plus longs (actuellement, les vidéos peuvent durer jusqu’à deux minutes et vingt secondes) et voir la moitié du nombre de publicités par rapport aux utilisateurs gratuits. Supposons qu’il y ait un éditeur qui travaille avec eux. Dans ce cas, un contournement du paywall pourrait permettre aux créateurs de contenu de monétiser leur activité. La balise secondaire sous le nom (par exemple, fonctionnaire du gouvernement américain) que nous avons vue avec des politiciens pourrait également apparaître pour des personnes plus connues.
Selon Bloomberg, les outils de modération internes de Twitter ont été laissés à la disposition d’environ 15 personnes, et jusqu’à présent, des centaines y ont eu accès. L’équipe Trust and Safety de Twitter a été interrogée, car il y a des élections de mi-mandat aux États-Unis dans quelques jours, ce qui rend la plateforme moins susceptible de modérer les fausses informations. Un autre effet secondaire ? Selon Bloomberg, les utilisateurs ont écrit 1700% (!) d’insultes supplémentaires vendredi et samedi…
L’avenir de Twitter sera intéressant…
Source : WCCFTech