La famille Guillemot envisage-t-elle à nouveau de défendre Ubisoft contre une acquisition ?

À l’époque, le géant de la téléphonie mobile Gameloft ne pouvait pas être défendu face à Vivendi, alors dirigé par Vincent Bolloré, et Ubisoft a failli tomber face au géant français des médias…

 

Selon Dealreporter, la famille Guillemot veut racheter Ubisoft avec l’aide d’une société d’investissement pour la protéger des repreneurs stratégiques et éviter qu’elle ne se fasse prendre par d’autres. La famille détient actuellement 15,9% des actions de la société et 22,9% des droits de vote, et depuis qu’ils ont fondé Ubisoft, ils continueraient essentiellement à le détenir. (Par exemple, ils pourraient être en mesure d’amener le remake de Prince of Persia : Les Sables du Temps à la ligne d’arrivée maintenant qu’Ubisoft Montréal a récupéré le développement des deux studios indiens… Nous en avons parlé l’autre jour.)

Les actions d’Ubisoft, comme prévu, ont immédiatement reçu un coup de pouce après l’annonce de la nouvelle, affichant une augmentation de prix d’environ 10 %. Tout cela peut se produire parce que Bloomberg a récemment rapporté que Blackstone Inc. et KKR & Co., deux sociétés d’investissement privées, reniflaient Ubisoft pour racheter l’éditeur français. Mais comme nous l’écrivions au début, l’histoire pourrait se répéter : entre 2015 et 2018, Vivendi a racheté de plus en plus d’actions, et s’il avait atteint 30 %, la loi française aurait obligé Bolloré à faire une OPA sur Ubisoft. (Cela aurait été une prise de contrôle hostile d’utiliser le jargon juridique.) Mais en mars 2018, un accord a été trouvé, alors Vivendi, qui a créé Activision Blizzard (oui, ils étaient derrière la moitié de Blizzard à l’époque…) a fait marche arrière , mais le géant chinois de la technologie Tencent est intervenu.

Outre le harcèlement sexuel au sein de l’entreprise, le succès plus faible que prévu de Ghost Recon : Breakpoint et le report continu de jeux tels que Skull & Bones and Beyond Good & Evil 2 n’a pas été bon pour les actions de l’entreprise, il n’est donc pas étonnant que certains acheteurs potentiels ne s’intéressent à Ubisoft que pour gagner de l’argent

Source : WCCFTech

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BadSector is a seasoned journalist for more than twenty years. He communicates in English, Hungarian and French. He worked for several gaming magazines – including the Hungarian GameStar, where he worked 8 years as editor. (For our office address, email and phone number check out our impressum)