Donc, au sens figuré, il pourrait y avoir du sang sur les mains du PDG d’Activision Blizzard, Bobby Kotick…
L’année dernière, nous avions signalé que le Département californien de l’emploi et du logement équitables (DFEH) poursuivait Activision Blizzard, alors indépendant de Microsoft. Pourtant, les choses sont devenues beaucoup plus sombres lorsque The Washington Post a rapporté que la famille d’un ancien employé d’Activision Blizzard poursuit l’éditeur. La raison du mot “ancien” est que la personne s’est suicidée après avoir été harcelée sexuellement par son patron, ce qui a joué un rôle important dans sa mort…
Le procès a également accusé le patron de l’employé décédé d’avoir prétendument menti à la police après avoir enquêté sur le décès. Il a omis de divulguer aux autorités qu’il avait eu des relations sexuelles avec l’employée et leur a caché des preuves. Selon la famille, Activision Blizzard a refusé de remettre à la police un ordinateur portable fourni par l’éditeur pour le travail. Son téléphone portable a été “nettoyé”, et même l’ordinateur ou le téléphone portable du patron n’a pas été mis à disposition…
La plainte du DFEH ne nommait pas l’employée, mais mentionnait qu’une femme s’était suicidée à cause du harcèlement et que ses collègues avaient partagé une photo explicite d’elle lors d’une fête de fin d’année. À l’époque, l’éditeur avait sévèrement critiqué le DFEH avec cette déclaration : “Nous sommes écœurés par la conduite répréhensible du DFEH d’entraîner dans la plainte le suicide tragique d’une employée dont le décès n’a aucune incidence sur cette affaire et sans égard pour elle. famille en deuil.” Oh, quel cynisme…
Et en réponse au récent procès, un porte-parole d’Activision Blizzard a déclaré au Washington Post , “Nous traiterons la plainte par le biais de la procédure judiciaire appropriée, et par respect pour la famille, nous n’avons aucun autre commentaire pour le moment.” Mais il semble que, compte tenu du lien de causalité, l’éditeur ait eu un impact sur le suicide de la femme anonyme, ce qui est à la fois malheureux et scandaleux.
Source : Industrie des jeux