Les appels au départ du PDG d’Activision Blizzard se multiplient, et son rôle au sein du conseil d’administration de la société de boissons gazeuses est désormais remis en question.

L’avenir de Bobby Kotick en tant que PDG d’Activision Blizzard est plus incertain que jamais, mais la controverse permanente autour de sa direction de l’entreprise de jeux vidéo commence à remettre en question son implication dans d’autres entreprises, comme The Coca-Cola Company, où un groupe d’actionnaires américains conservateurs demande son départ.

“Le harcèlement sexuel sur le lieu de travail est inacceptable. Il n’existe aucun groupe d’intérêt en faveur du harcèlement sexuel, sauf peut-être parmi les cadres d’entreprise qui se couvrent les uns les autres.”

– écrit le National Legal and Policy Center dans une lettre adressée au PDG de Coca-Cola, James Quincey, en rappelant toutes les allégations de harcèlement sexuel impliquant Activision Blizzard qui mettent actuellement en cause le PDG de la société. “Au mieux, [Bobby Kotick] a des problèmes majeurs dans sa propre société qui nécessitent toute son attention. Au pire, il est partiellement – si ce n’est totalement – coupable de l’environnement de travail qui s’était établi d’abord chez Activision, puis chez Activision Blizzard, pendant son mandat de 30 ans.”

Le panel se sert du passage de Bobby Kotick au conseil d’administration de la société Coca-Cola, qu’il a rejoint en 2012, pour rappeler que la société de boissons gazeuses interdit explicitement le harcèlement, l’intimidation, les représailles, les menaces et la coercition fondés sur plusieurs facteurs, dont le sexe.

James Quincey n’a pas encore répondu à la lettre. Chez Activision Blizzard, Bobby Kotick s’accroche actuellement à son poste de PDG par la peau des dents et s’efforce d’introduire de nouvelles mesures pour apaiser les protestataires internes et externes et répondre aux critiques de PlayStation Xbox et Nintendo, entre autres.

Source : NLPC