ESA : le harcèlement ne doit pas être toléré au sein d’Activision Blizzard

L’éditeur a également lancé son comité de responsabilité sur le lieu de travail, dans l’un des derniers gestes potentiels du PDG d’Activision Blizzard, Bobby Kotick, à la tête de l’entreprise.

 

Nous avons récemment écrit sur la façon dont Doug Bowser, le président américain de Nintendo, a fait des commentaires accablants sur Kotick, après Phil Spencer (Xbox) et Jim Ryan (PlayStation). Bowser a mentionné qu’il demandait également une action de l’ASE à cet égard. Nintendo et Activision Blizzard font partie des membres de l’Entertainment Software Association (les organisateurs de l’E3), et c’est ce que l’organisation a déclaré à Gamesindustry :

“Le harcèlement, les abus ou les mauvais traitements de toute sorte sur le lieu de travail sont inacceptables et ne doivent jamais être tolérés. Lorsque des allégations sont formulées, les personnes concernées doivent pouvoir se faire entendre. Toute allégation doit être reconnue, faire l’objet d’une enquête approfondie et être traitée avec des conséquences significatives. La vitalité de notre industrie exige que chacun sur le lieu de travail – et dans nos communautés – se sente apprécié et respecté. En tant qu’association sectorielle, l’ESA réunit ses entreprises membres afin de créer un dialogue et de définir des actions visant à garantir que ces convictions se concrétisent.”

Parallèlement, le conseil d’administration d’Activision Blizzard a annoncé qu’il avait également créé un comité de responsabilité sur le lieu de travail afin d’améliorer la culture d’entreprise. Au départ, il y aura deux administrateurs indépendants issus de la moitié d’Activision : Dawn Ostroff, qui deviendra présidente, et Reveta Bowers ; Ostroff est directrice indépendante depuis 2020 et est également directrice du contenu et spécialiste de la publicité chez Spotify. Reveta Bowers est directrice indépendante depuis 2018 ; elle a auparavant passé 44 ans comme enseignante et administratrice au Center for Early Education.

Selon l’annonce, le comité sera chargé de superviser “les progrès de l’entreprise dans la mise en œuvre réussie de ses nouvelles politiques, procédures et engagements pour améliorer la culture du lieu de travail et éliminer toutes les formes de harcèlement et de discrimination”, selon l’annonce. “La direction doit développer des indicateurs de performance clés et/ou d’autres moyens pour mesurer les progrès et assurer la responsabilité.” Outre Kotick, Julie Hodges (chief people officer, arrivée en septembre) et Frances Townsend (chief compliance officer) devront fournir “de fréquents rapports d’avancement”. Depuis octobre, le conseil d’administration d’Activision se réunit toutes les deux semaines pour faire le point sur la culture du travail et recevra également des rapports écrits hebdomadaires sur les progrès réalisés.

N’est-ce pas trop tard ?

Source : Gamesindustry, Gamesindustry

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Anikó, our news editor and communication manager, is more interested in the business side of the gaming industry. She worked at banks, and she has a vast knowledge of business life. Still, she likes puzzle and story-oriented games, like Sherlock Holmes: Crimes & Punishments, which is her favourite title. She also played The Sims 3, but after accidentally killing a whole sim family, swore not to play it again. (For our office address, email and phone number check out our IMPRESSUM)