CINÉMA ACTUS – MGM a signé un contrat à sept chiffres pour le prochain long métrage Jim Jones, selon Deadline, avec Leonardo DiCaprio en lice pour le rôle du monstrueux leader de la secte People’s Temple.
Sous la direction de Jim Jones, plus de 900 membres du People’s Temple de Guyane ont été tués le 18 novembre 1978, soit en buvant du Flavor-Aid contenant du cyanure, soit en se faisant injecter le poison de force (comme ce fut le cas pour les enfants des membres), soit en étant abattus par les disciples de Jones. Le nom de Jones est aujourd’hui encore tristement célèbre, tout comme le nom du site du massacre, Jonestown.
DiCaprio produit le film Jim Jones sous les auspices de sa société, Appian Way Productions, avec Jennifer Davisson, présidente de la production d’Appian. Le scénario a été écrit par Scott Rosenberg, qui a notamment travaillé sur Con Air, Disturbing Behavior et les deux derniers opus de la franchise Jumanji, Jumanji : Waiting for the Jungle et Jumanji : The Next Level. Le scénariste est également producteur exécutif de la prochaine série en live-action de Netflix, “Cowboy Bebop”.
Le prochain projet de DiCaprio est le film de Martin Scorsese, The Flower Moon Killers, une collaboration entre Appian Way et Apple. Les deux entreprises ont signé un accord de premier regard en 2020.
Jonestown était le nom officieux de la colonie religieuse de Jim Jones, fondée sous le nom de Projet agricole du Temple du peuple en Guyane. Le Peoples Temple a été fondé par Jones en 1954 sur la base du marxisme chrétien et de la justice raciale. Très tôt, le Temple a proposé des services sociaux et des soupes populaires, et Jones a même fait partie d’une commission des droits de l’homme à Indianapolis en janvier 1961. L’influence de l’église sur ses membres s’est accrue au fur et à mesure de sa croissance. Les membres commencent à s’isoler de leurs proches, donnant toutes leurs richesses à l’église, et Jones commence à prêcher des théories apocalyptiques et à exercer un niveau de contrôle préoccupant sur ses adeptes. L’attention des médias a conduit Jones à déplacer le People’s Temple, qui comptait alors des centaines de membres, à San Francisco, puis en Guyane.
Lors d’une visite d’investigation du membre du Congrès américain Leo Ryan, plusieurs membres du Temple ont demandé à partir avec lui, et lorsqu’ils ont tenté de quitter la piste d’atterrissage de Port Kaituma le 18 novembre 1978, Ryan et trois journalistes ont été abattus par les gardes de sécurité du Temple du Peuple. De retour à la colonie de Jonestown, Jones réunit ses fidèles et leur ordonne de boire dans des cuves de Flavor-Aid au goût de raisin et contenant du cyanure. Les 918 morts qui en résultent (y compris Jones lui-même) sont considérés comme l’événement le plus important en termes de décès de civils américains résultant d’un acte délibéré avant le 11 septembre 2001.
Source : Deadline