L’une des actions en justice contre Activision Blizzard pourrait être temporairement interrompue

L’éditeur Activision Blizzard, qui a licencié au moins 20 personnes, veut voir si les avocats dans le cadre d’un procès intenté contre lui par une agence de l’État de Californie mènent leur activité de manière professionnelle…

 

L’agence d’État californienne en question est donc le California Department of Fair Employment and Housing, que nous appellerons désormais DFEH. L’éditeur a demandé la suspension de la procédure dans cette affaire afin de permettre une découverte limitée sur les allégations de la Equal Employment Opportunity Commission (EEOC) concernant des violations de l’éthique de la part des avocats du DFEH, car l’EEOC a déclaré la semaine dernière que les avocats du DFEH avaient précédemment travaillé pour eux et avaient mené l’enquête sur Activision Blizzard….

Résultat : l’éditeur a conclu un accord à l’amiable et versé dix-huit millions de dollars à l’EEOC tout en mettant en place des formations obligatoires et des changements opérationnels. Cependant, la DFEH s’y est opposée car elle considérait que cela portait atteinte à son action en justice contre Activision Blizzard. Peut-il être suivi ? Le DFEH a donc lancé toute l’affaire contre ActiBlizz. Et puis, en plus, l’EEOC a intenté une action en justice, que l’éditeur a payée, au moment où ActiBlizz réclame un bouton de pause à cause du lien avec la DFEH. (Sauf qu’ils auront aussi une petite affaire avec la SEC…)

Activision Blizzard a également déposé une autre motion pour que son affaire soit certifiée “complexe” et demande donc qu’un tribunal approprié la traite en raison de sa nature complexe. Elle fait ici référence à l’imbroglio EEOC-DFEH en plus de l’affirmation de Bobby Kotick selon laquelle le DFEH aurait “détruit des informations devant être préservées” (ce qui est amusant car le DFEH a accusé Activision Blizzard de la même chose en août…). Selon un porte-parole d’Activision Blizzard, “nous sommes impatients de résoudre l’affaire avec la DFEH de manière équitable devant un tribunal approprié. Nous partageons l’objectif de l’EEOC et de la DFEH d’un lieu de travail sûr et inclusif qui récompense équitablement les employés et nous restons engagés à éliminer le harcèlement et la discrimination sur notre lieu de travail.”

Le Financial Times a rapporté que les employés licenciés comprenaient des développeurs de jeux et des cadres intermédiaires, mais qu’aucun des membres du conseil d’administration d’Activision Blizzard n’était concerné. Une lettre de Frances Townsend, la directrice de la conformité, peut être lue ici. “Au cours des derniers mois, nous avons reçu une augmentation des rapports par le biais de divers canaux de signalement. Les gens mettent en lumière des préoccupations allant d’il y a des années à aujourd’hui. Nous nous félicitons de ces rapports, et notre équipe s’est efforcée d’enquêter sur eux en utilisant une combinaison de ressources internes et externes. Sur la base des informations reçues dans le rapport initial, elles sont classées en différentes catégories, et des ressources sont allouées pour donner la priorité aux rapports les plus sérieux. Dans le cadre de divers rapports résolus, plus de 20 personnes ont quitté Activision Blizzard et plus de 20 personnes ont fait l’objet d’autres types de mesures disciplinaires”, a-t-elle écrit.

Et où cela s’arrête-t-il… ?

Source : Gamesindustry, PCGamer

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Anikó, our news editor and communication manager, is more interested in the business side of the gaming industry. She worked at banks, and she has a vast knowledge of business life. Still, she likes puzzle and story-oriented games, like Sherlock Holmes: Crimes & Punishments, which is her favourite title. She also played The Sims 3, but after accidentally killing a whole sim family, swore not to play it again. (For our office address, email and phone number check out our IMPRESSUM)