Même la commission des opérations de bourse américaine enquête sur Activision Blizzard !

L’éditeur a un feu croisé fédéral américain sur lui, tant les agences sont nombreuses à être sur les talons d’Activision Blizzard…

 

Supposons que vous pensiez que la Securities and Exchange Commission (SEC à partir de) n’était pas suffisante ? Dans ce cas, le Wall Street Journal rapporte que même l’Equal Employment Opportunity Commission (EEOC onwards) se pencherait sur une enquête concernant la société dirigée par Bobby Kotick. La SEC a ouvert son dossier en raison de la réponse d’Activision Blizzard aux allégations d’inconduite sexuelle et de harcèlement au travail.

La SEC a demandé plusieurs documents à l’éditeur, notamment les communications de Kotick avec d’autres cadres de haut niveau au sujet des allégations, les accords de séparation avec les employés qui ont quitté l’entreprise cette année, les dossiers personnels de six anciens employés et les procès-verbaux des réunions du conseil d’administration remontant à deux ans. C’est une enquête approfondie. Un représentant d’Activision Blizzard a déclaré que la société coopérait avec l’enquête de la SEC : “Nous avons procédé et nous procédons à plusieurs changements importants pour améliorer nos politiques et nos procédures afin de garantir qu’il n’y a pas de place, où que ce soit dans notre entreprise, pour la discrimination, le harcèlement ou l’inégalité de traitement de quelque nature que ce soit.”

La SEC cherche notamment à savoir si Activision Blizzard (ActiBlizz) avait l’obligation d’informer les investisseurs de l’enquête sur le lieu de travail et les allégations d’écart de rémunération entre les sexes avant qu’elle ne soit rendue publique par une action en justice du Département californien de l’emploi et du logement équitable (DFEH) déposée en juillet. Depuis lors, le DFEH a élargi l’affaire, accusant ActiBlizz de déchiqueter des documents. (Essaient-ils d’éliminer les preuves ?)

Le Wall Street Journal rapporte également que l’EEOC a mené un examen distinct. Elle se serait penchée sur des allégations de harcèlement sexiste chez l’éditeur depuis au moins mai 2020. Cependant, cette agence pourrait être en pourparlers de règlement avec l’éditeur, qui pourrait payer des millions de dollars. Ils ont refusé de commenter, et on ne sait pas s’ils vont publier leurs conclusions ou non.

Pendant ce temps, Claire Hart, directrice juridique de Blizzard, a annoncé son départ de la société sur LinkedIn : “Après plus de trois ans chez Blizzard Entertainment, j’ai décidé de passer à ma prochaine aventure. Vendredi était mon dernier jour. Ces trois dernières années ont été pleines de rebondissements inattendus, mais je me sens honoré d’avoir travaillé avec et rencontré tant de personnes formidables chez Blizzard et dans l’ensemble des activités d’Activision Blizzard. Je vais faire une courte pause avant de passer à l’action. Restez à l’écoute !”

Serait-elle victime de l’enquête de la SEC… ?

Source : Gamesindustry, PCGamer

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Anikó, our news editor and communication manager, is more interested in the business side of the gaming industry. She worked at banks, and she has a vast knowledge of business life. Still, she likes puzzle and story-oriented games, like Sherlock Holmes: Crimes & Punishments, which is her favourite title. She also played The Sims 3, but after accidentally killing a whole sim family, swore not to play it again. (For our office address, email and phone number check out our IMPRESSUM)