Un Assassin’s Creed en service direct avec de grandes ambitions… et pourtant, deux des studios canadiens d’Ubisoft sont mécontents.
De nombreux employés d’Ubisoft Montréal et d’Ubisoft Québec ont accusé la direction, et pourtant, la société française vient de déclarer à la presse que la position que des sociétés tierces ont enquêté sur les allégations et que la société les a traitées en conséquence, même si plusieurs employés semblent affirmer le contraire. Assassin’s Creed : Infinity est dans une phase précoce de développement, et son modèle de service en direct offrira plusieurs cadres historiques, en y ajoutant plus de contenu au fil du temps… mais le lancement est encore loin (les initiés affirment qu’il ne sera pas lancé avant 2024 !).
Ubisoft a réuni deux de ses studios québécois. Cependant, les employés ont noté que la réorganisation a placé de nombreux membres de la direction accusés de harcèlement et d’abus sexuels dans des rôles principaux. L’une des sources de Bloomberg affirme que les développeurs ont inondé le tableau de messages internes de la société française peu après l’annonce du projet par Ubisoft. Ils étaient pour la plupart inquiets ou déçus de la façon dont l’entreprise a traité les allégations.
Cependant, d’autres ont été frustrés d’avoir été mis sur un projet massif, ce qui a incité “un nombre croissant d’employés” du studio de Montréal à partir. De plus, il semble y avoir une rivalité interne entre les studios de Montréal et de Québec, ce qui pourrait également entraîner des tensions internes entre les deux équipes.
Un porte-parole d’Ubisoft a déclaré que la société “prend chaque allégation au sérieux” et a mené des enquêtes sur ces allégations. Ce commentaire fait écho à ce qu’Yves Guillemot, PDG d’Ubisoft, a déclaré plus tôt cette année. L’éditeur continue d’insister sur l’idée qu’il a fait tout ce qu’il pouvait… et pourtant, plusieurs des personnes accusées ont simplement démissionné sans répercussion juridique. Et nous n’entendons rien non plus concernant le département des ressources humaines d’Ubisoft précédemment accusé.
Cela ne va pas bien se terminer.
Source : PSL