G2A encore sous le feu: les développeurs de Subnautica demandent de l’argent!

Charlie Cleveland, fondateur de Unknown Worlds Entertainment, demande beaucoup d’argent à G2A.
La situation autour de G2A évolue depuis juillet (No More Robots, un éditeur indépendant, a demandé à tout le monde de pirater ses jeux au lieu de les acheter sur G2A, un site Web “marché gris”, qui a suscité une réponse, aboutissant à une réplique de Mike Rose, la fondatrice de No More Robots, a lancé une pétition visant à empêcher G2A de vendre des jeux indépendants; elle compte plus de 6200 signataires). G2A a promis un bloqueur de clé (Steam) permettant aux développeurs de choisir les codes qui ne pourraient pas être vendus comme ils sont pour des cadeaux ou des copies de révision. G2A souhaitait que 100 développeurs rejoignent cette initiative avant le 15 août, ce qui coûte cher à développer.

Pour tenter de calmer le jeu et ne pas s’attirer les foudres des studios de développement, G2A, une plateforme sur laquelle il est possible de dénicher des clefs de jeux à moindres prix mais à l’origine douteuse, a annoncé vouloir mettre en place un logiciel permettant de bloquer certaines clefs, renseignées en amont par les studios. En envoyant à la plateforme une liste de clefs que le studio ne souhaite pas voir vendue, ce dernier limiterait les pertes et les vols. Seulement, avant de débuter le développement de ce logiciel, annoncé comme “coûteux”, G2A souhaite s’assurer que la demande est présente et demande aux studios de manifester leur intérêt vis à vis de cet outil.

Dès que 100 studio auront signé la pétition visant à développer cette fonctionnalité, G2A donnera le feu vert. Mais alors que la date butoir de la pétition, fixée au 15 août prochain, se rapproche à grands pas, seuls 19 studios se sont manifestés. Pour tenter de rassurer les studios déjà inscrit, G2A a récemment indiqué avoir repoussé cette deadline jusqu’à la fin du mois. Cependant, difficile de croire que 81 studios s’ajouteront à la liste d’ici là. Peu après avoir annoncé l’idée de cet outil, la plateforme avait annoncé vouloir rembourser à hauteur de dix fois, la somme perdue par les studios à cause des chargebacks, décrits comme “un recours bancaire qui concerne les commandes passées en ligne sur un site étranger et présentant un litige quant à la livraison”, par le site du gouvernement.

Fatigué de voir G2A tenter de s’attirer les sympathies des studios indépendants tout en dévoilant publiquement les noms des studios ne souhaitant pas signer cette pétition, Charlie Cleveland, fondateur de Unknown Worlds, le studio derrière l’excellent Subnautica, a décidé de passer à la charge :

“Le fait que cet outil soit coûteux à développer est un ramassis de bêtises. C’est également suspect la manière dont ils mettent en avant les noms de développeurs qui ne souhaitent pas que leurs jeux soient vendus via leurs services – c’est comme s’ils attendaient un retour des joueurs qui ne comprennent pas le caractère suspect de leurs services et sont encouragés à saboter les avis de ces développeurs. C’est également terrible de devoir placer cet élan sur les développeurs afin que, dans un premier temps, cette proposition voit le jour, alors que pendant ce temps, G2A profite des ventes faites sur le marché gris et les fraudes de cartes de crédit.”

Pour finir, Cleveland revient à la proposition de G2A vis à vis des pertes générées par les chargebacks. Puisque ces retours ont coûté la somme de 30 000 dollars au studio, Unknown Worlds demande à la plateforme d’honorer sa parole en leur remboursant 300 000 dollars. Le papa de Subnautica n’est pas le seul à vouloir prendre avantage de cette offre de remboursement. Wube Software, le studio derrière Factorio, a annoncé avoir perdu 6 600 dollars à cause des chargebacks, et souhaite donc voir cette somme multipliée par dix. La plateforme G2A honorera-t-elle sa parole en re mboursant les studios victimes de chargebacks ? Rien n’est moins sûr.

Source: Gamesindustry, PCGamer

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BadSector is a seasoned journalist for more than twenty years. He communicates in English, Hungarian and French. He worked for several gaming magazines - including the Hungarian GameStar, where he worked 8 years as editor. (For our office address, email and phone number check out our impressum)

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