La probleme, c’est que le jeu vidéo n’est pas qu’une question de passion, mais aussi de l’argent, il arrive parfois que des studios soient obligés de fermer. 3D Realms, Atari, THQ, les grands noms tombent parfois de leur piédestal, mais cela est encore plus courant du côté des sociétés indépendantes telles que The Chinese Room…
Peut-être vous avez joué a Everybody’s Gone to the Rapture ou encore Dear Esther ? En effet, derrière ces jeux d’aventure qui sont aussi appelés simulations de marche se cache le studio The Chinese Room qui est maintenant en proie à des difficultés financières. En effet, dans une interview accordée à nos confrères d’Eurogamer, Dan Pinchbeck, directeur de la société, nous explique qu’il est impossible de payer les coûts d’un studio tout en négociant des jeux en parallèle :
Nous en avons fini avec les simulations de marche et les trucs narratifs. Nous voulions faire quelque chose de plus complexe, plus percutant et à une échelle plus grande. Et ça prend beaucoup de temps à négocier, ce qui rend les choses difficiles si vous arrivez à la fin d’un projet, que vous brûlez 35-40,000 livres sterling par mois et que vous savez que vous devrez attendre encore cinq ou six mois de négociations alors que vous n’avez aucun revenu.
Une situation sinistre qui a poussé The Chinese Room à couper le courant durant le mois de juillet. Mais attention, comme nous le précise Pinchbeck, seule la partie développement est fermée, le studio, lui, cherche toujours des partenaires. Le directeur et sa femme devront donc convaincre les éditeurs de se pencher sur leur RPG / Survival Horror “13th Interior” avant de pouvoir (peut-être) continuer l’aventure. Une véritable perte, surtout lorsque l’on sait que la compagnie avait réussi à rafler trois BAFTA…