Les créateurs de la dernière trilogie modernisé de La Planète des Singes divulguent une adaptation aussi surprenante qu’alléchante.
Tandis que la trilogie La Planète des Singes lancée avec Les Origines est fini cet été au cinéma, studio derrière les effets spéciaux de ces films : The Imaginarium (http://www.imaginariumuk.com/), vient de nous annoncer un projet (http://www.theimaginatistudios.com/) surprenante: un jeu vidéo. La compagnie travaille sur Planet of the Apes: Last Frontier, qui est un jeu d’aventure sous forme de cinématiques interactives qui paraîtra sur PS4, Xbox One et PC à l’automne 2017.
La narrative se passera un an après les évènements de La Planète des Singes : L’Affrontement, tandis que nous suivons « une faction renégate de singe qui trouve refuge dans les montagnes Rocheuses pour échapper à la guerre entre les singes et les humains, mais qui doit tout de même s’aventurer dans une vallée contrôlée par les humains alors que l’hiver s’installe et que la nourriture vient à manquer ». Nous jouerons le rôle des humains et des singes, qui n’apparaissent pas dans les longs-métrages, pour une représentation encore une fois très nuancée du conflit entre eux.
En fait, tout le piment du projet viendra de la potentialité de faire des choix de dialogues et d’action, en permanence, qui pourront mener à la mort de certains protagonistes, et à des fins différentes. Inversement à d’autres jeux du genre, celle-ci ne proposera pas de gameplay à proprement parler, seulement des décisions à prendre, pour un véritable film interactif avec des cinématiques, d’une durée de deux à trois heures. Pour être sûr que le joueur reste actif, des choix devront être faits toutes les quinze à vingt secondes. Côté technologie, si le jeu tourne sous Unreal Engine, il tirera parti de la motion capture qui a participé à la renommée des films, un acteur différent étant associé à chaque primate ou humain, autant pour les visages que les animations de corps lors des cascades.
« Le rythme de la narration est tout simplement super intense par rapport aux autres jeux de ce type, » explique le fondateur d’Imaginarium, Martin Alltimes. « Pas de tiroir à ouvrir et refermer, pas d’inventaire à fouiller. Tout est une question de choix qui ont une influence sur les relations entre personnages et, à long terme, sur la manière dont ces relations se terminent, et comment l’histoire se termine. C’est un risque créatif, mais quand nous en avons parlé à tout le monde dans l’équipe, ils étaient vraiment à fond. Cela aurait été bien plus facile pour nous de copier ce qui a déjà été fait. »
« Traditionnellement dans les jeux vidéo, l’auteur est la dernière personne à être engagée, » déclare Alltimes. « Dans notre jeu, c’était la première, car la narration est primordiale. Les racines de notre travail se sont construites sur l’héritage des titres de Quantic Dreams ou Telltale. Mais nous avons notre propre angle. J’ai compris que l’opportunité ici était une narration pure et cinématique, plutôt que la narration traditionnelle sur console. »
« Ils placent beaucoup d’espoir en moi, » confirme Alltimes. « C’est une société plongée corps et âme dans le cinéma, mais ils ont vu l’opportunité d’utiliser cette technologie pour raconter des histoires d’une autre façon – ce qui est l’essence même de The Imaginarium. Il s’agit d’utiliser la technologie numérique pour créer des histoires qui n’auraient pas pu être racontées autrement. »
À l’heure où beaucoup se plaignent des expériences interactives qui ne mériteraient pas le nom de jeu vidéo, êtes-vous intéressés par ce Planet of the Apes: Last Frontier ?
